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22 novembre 2024

Lucie Bernardoni :  » Je pense que je n’aurais pas assez d’une vie pour raconter tout ce que j’ai à dire »

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Nice-Premium : J’ai lu dans un article que Lucie Bernardoni aimait raconter et inventer des contes quand elle était petite, comme une « fabricante d’histoires » … Et s’il y avait une histoire qui s’appelait Lucie Bernardoni

Lucie Bernardoni : ça serait aux gens qui ont écouté mes chansons et mes textes de l’écrire, car il est super difficile de parler de soi. J’ai beaucoup moins de mal à parler de moi à travers mes chansons. Ce qui me plait le plus, c’est de savoir comment on perçoit mes chansons que ce soit en bien ou en mal. En fait, j’aurait tellement de choses à dire que je n’arriverais même pas à commencer (rires). Des histoires de rêves ou à vivre ….

N-P : L’écriture d’un livre ne te tente-t-il pas ?

L.B. : En fait, je viens de terminer un roman. Je passe mon temps à écrire des textes, des livres, des histoires racombolesques (rires). Je suis entrain de terminer sérieusement un livre que j’avais commencé il y a 3-4 ans. C’est un roman. Dans les mois qui viennent, j’espère le finir. J’aimerais bien que les gens lisent ce que j’écris en plus des textes des chansons.

N-P : Tes textes ont quelles allures ?

L.B. : ça dépend. J’écris parfois des choses très crues, vraiment très réelles et parfois des choses pus romancées. Le bouquin que je suis entrain d’écrire se passe entre Londres et Paris. C’est l’histoire d’une grand-mère qui raconte sa vie. J’ai également un bouquin de nouvelles, de poèmes d’amour avec la tromperie … tout le côté négatif sans tomber dans le mélo et l’eau de rose.

N-P : Comment l’envie de poser des mots sur une feuille, de raconter des histoires est née ?

L.B. : Avant de chanter, j’écrivais déjà quand j’étais petite. J’ai fait du théâtre, j’adore être sur les planches de dire des mots ou de parler à travers un personnage. J’adore écrire.

N-P : On tourne la page et on passe au chapitre musicale. Bientôt, ton premier album dans les bacs. Il porte un nom pas très employé : Mélancosmniaque.

L.B. : C’est un mot inventé par ma soeur. C’est un mot qui raconte l’ambiance. C’est un mélange entre insomniaque et mélancolie. C’est mon premier album. J’ai envie que les gens comprennent, découvrent le monde dans lequel je vis.

Les chansons sont un peu spleen. Il y a un côté mélancolique. Pendant mes concerts, j’aimerai que le public parte sur ma petite planète : C’est chimérique. Il y a dans cet album des chansons assez crues. Je suis d’ailleurs assez impulsive. Quand j’ai envie de dire « merde », je le dis, quand je suis entrain de rêver, je le dis aussi. J’ai envie que les gens oublie le reste et que mes histoires leur fassent penser à leur propre vie en même temps mais surtout qui ne les rendent pas tristes. Je voudrais leur apporter une autre vision des choses.

N-P : Cette album en fait se situe entre l’irréel et la réalité : c’est un mélange de plume et de plomb ?

L.B. : C’est ça. ça part du côté paradoxale que je suis. Autant, je peux être très calme, autant je peux être hyperactive, angoissée, sociale, rigolée, pleurée. Pleurée, ça sert à rien, en plus. J’ai un côté paradoxale qui fait que je ne suis jamais satisfaite de rien et surtout pas de moi (rires). Dans n’importe quelle chose qu’on vit, il y a toujours des extrême dans chaque bonheur. Plume et Plomb, c’est vraiment le concept de l’album. On est tous comme ça. On ne peut pas totalement être heureux ou totalement être malheureux. Il y a toujours quelquechose qui nous rattrape, qui nous fait descendre un peu plus bas, qui nous élève après. Dans un album, on ne peut pas être tout lisse et ne parler que d’une seule chose, ça n’a pas d’intérêt. Je pense que je n’aurais pas assez d’une vie pour raconter tout ce que j’ai à dire. J’ai tellement de choses à dire.

N-P : Et Lucie Bernardoni n’a que 21 ans !

L.B. : (sourire) J’ai envie de raconter tellement de trucs qui me pressent. J’estime justement que je n’ai que 21 ans et que je suis déjà en retard. Je ne suis pas pressée de le dire mais j’ai l’impression qu’on ne me laissera pas le temps de les dire entièrement. Je ne fais pas confiance à la vie. Elle m’intrigue celle-là (rire).

Tu n’as jamais le temps. Chaque jour qui avance, c’est un jour de moins. C’est un jour de plus aussi, il faut prendre les choses du bon côté. Le jour où je n’aurais plus envie de rien dire, j’arrêterais ce métier. Je n’aurais plus d’intérêt à le faire puisque j’apporterais rien. Je ne dis pas que j’ai tout à apporter. Bref … Je n’ai pas le temps !!!

N-P : A 21 ans, tu as déjà ta propre maison de disque !

L.B. : Etre libre de faire les choses ! J’avais aussi envie d’apprendre ce côté là du métier. J’apprends d’ailleurs avec une amie depuis un an et demi. Je vais moi même produire mes titres.

N-P : Tes titres mais tu envisages aussi de produire d’autres artistes ?

L.B. : Oui, j’aimerai aussi produire les titres d’autres artistes. J’aimerai vraiment plus tard outre le métier de chanteuse, avoir un label et pouvoir faire découvrir des artistes, pouvoir donner la chance à des artistes, pouvoir donner ce qu’on ne m’a pas donné à l’époque, pouvoir offrir la chance. Des artistes pas connus, il y en a qui ont des talents énormes. Clément de Nice par exemple, il est exceptionnel. ça me plairait de donner la chance à d’autres. Mais c’est facile de dire ce qu’on voudrait. On verra bien …

N-P : Quand on veut on peut, n’est ce pas ta devise ?

L.B. : Qui va piano va sano, comme on dit dans ma famille. De toute façon, ça sert à quoi de vivre si on n’a pas l’espoir de faire quelquechose. Si on commence déjà à dire qu’on est blasé, ça va capoter direct. Alors à quoi ça sert ?

N-P : Il faut mettre des couleurs dans la vie !

L.B. : Et des sourires ! Souriez ça ne coûte rien !

Site Officiel : https://www.luciemusique.com

Myspace Officiel : https://www.myspace.com/luciebernardoni

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