Indissociable des grandes avancées sociales.
Il aura à des moments charnières su créer les conditions et contribuer activement à bousculer l’histoire de notre pays. Les plus grandes périodes de progrès social de ce pays : 1936, 1944, 1981 doivent beaucoup aux communistes. Le choix du rassemblement, dès 1934, pendant la Résistance, et dans les années 60, qui devait aboutir au programme commun, a profondément marqué l’histoire de ce pays.
S’ il ne fallait retenir qu’un enseignement de ce siècle, c’est qu’il est assez remarquable de constater qu’à chaque fois que le Parti Communiste Français a été moteur pour l’unité et pour le rassemblement cela a été utile à notre peuple. Certes, là encore rien n’est acquis et à chaque fois il s’est trouvé des forces pour mettre, rapidement, un terme à ces moments de profondes avancées (1938, 1947, 1983…). Mais les avancées et les conquis sociaux sont là, et à chaque fois il faudra des décennies à la droite et au patronat pour revenir dessus.
C’est dans ces périodes- là, d’ailleurs, que le PCF s’est sensiblement renforcé. Son avenir comme force active pour l’émancipation humaine ne passera pas par un quelconque repliement sur soi, ou des incantations nostalgiques mais par un véritable déploiement offensif pour contribuer, avec d’autres, à rassembler toutes celles et tous ceux qui subissent les conséquences de la domination capitaliste et aspirent à vivre autrement. « Un autre monde est possible » scandaient les altermondialistes. Oui il est possible, mais pour trouver les chemins pour y parvenir c’est un combat de tous les instants. Depuis un siècle le PCF y consacre son énergie et il n’y a aucune raison que cela s’arrête…
Robert Injey