À peine 48 heures de répit, et voilà qu’une nouvelle dépression pointe le bout de son nez. Décidément ce Vendée Globe aura provoqué quelques sueurs froides.
Depuis le début de l’année les Cinquantièmes hurlent aux oreilles des concurrents. Personne n’y aura fait exception. « J’ai trouvé ça assez sympa d’avoir un peu de répit mais ça ne va pas durer », anticipe Alexia Barrier qui profite des derniers instants de calme pour prendre soin d’elle et se reposer. « Hier j’étais pas loin de Sam (Davis), on a un peu tchatché c’était cool et il y a Ari (Huusela) qui n’est pas loin aussi. »
Sur le dos d’une immense dépression, les solitaires à l’arrière de la course vivent des jours éreintants, dans 35/45 nœuds de vent (avec des rafales pouvant atteindre par endroits les 60 noeuds), des grains de grésil ou de neige, une mer grosse et croisée. Dans ce contexte, difficile d’avancer rapidement et refaire son retard, sous peine de casser son bateau déjà bien usés par 60 jours de mer.
Après sa douche, la Maralpine a donc empanné pour reprendre cap à l’est. Hier elle s’est préparée a affronter cette dépression qui touche actuellement ces deux anciens compagnons de route Miranda Merron et Clément Giraud qui sont toujours à 1 000 milles nautiques devant.
Reste à savoir quelle direction prendra cette dépression qui si l’on en croit les prévisions devrait toucher Alexia d’ici 24 heures. Reste plus qu’à s’armer de patience et rester vigilant pour prendre le moins de risque possible à un peu moins de 20 000 km de l’arrivée.