Les étudiants demandent toujours de l’aide. Malgré les annonces faites par le président la semaine dernière, ils continuent de manifester.
Les repas à 1€, création d’un chèque psy, retour en présentiel un jour par semaine. Les annonces faites par Emmanuel Macron sont une avancée. Mais celles-ci sont encore jugées insuffisantes. Aujourd’hui à Nice, deux mouvements face à la précarité étudiante ont eu lieu. La première s’est déroulée aux alentours de 10h30. Un regroupement sur la place Garibaldi, qui s’est ensuite transformé en cortège. Plusieurs pancartes, destinées à l’intention du président de la République « Macron, ferme ta bouche et ouvre les facs » peut-on lire sur l’une d’entre elles. Les AED et AESH étaient également soutenus. Le manque de moyens mis en place ou encore la revalorisation des salaires a aussi été évoqué durant ce cortège. « Nous sommes les producteurs de demain, chacun a le droit à des études décentes, des conditions de travail décentes » a été scandé. Aujourd’hui, les étudiants sont dans le doute, et estiment ne pas être dans les meilleures conditions pour réaliser leurs études, et cela, depuis près d’un an.
La Face06 prend place à l’Université de Valrose
« Il est possible de retourner étudier tout en étant responsable ». La Face06 a également pris la décision de combattre la précarité étudiante et de dénoncer les conditions de travail. Dans le parc Valrose, le président de la Face06, Amaury Baudoux a appelé les étudiants à venir nombreux et s’asseoir sur la pelouse en signe de protestation. « Nous devons retourner sur les bancs de la faculté » a-t-il annoncé. Pour cause, le fait de suivre les cours en présentiel est un soutien d’ordre psychologique important. Être présent pendant 20% du temps « n’est clairement pas suffisant » pour Amaury Baudoux. Mais tout de même, il se réjouit des progrès effectués. En effet, il souligne qu’il y a quelques semaines de cela, les étudiants étaient peu considérés par le Gouvernement. « Merci Madame la Ministre pour les efforts qui ont été faits, mais ils ne sont pas encore suffisants » conclut le Président de la Face06.