Alexia Barrier a amorcé sa remontée de l’Atlantique dans des conditions toujours assez compliquées. L’émotion mise de côté, il faut désormais envoyer de la voile pour tenter de rallier les Sables d’Olonne en moins de 98 jours.
Alors que les premières arrivées vont s’enchaîner dès ce soir dans le port vendéen, derrière, c’est une course contre la montre qui débute. Si les premiers ont réussi une remontée de l’Atlantique express, en à peine 25 jours, la Maralpine prévoit de rentrer dans une trentaine de jours. Difficile donc d’aller chercher le record de son IMOCA qui était de 98 jours de mer pour accomplir le tour du monde. Mais à l’instar de Tanguy de Lamotte, les conditions sont assez particulières sur ce Vendée Globe.
Et visiblement ça semble continuer encore un peu malgré le retour dans un océan qu’elle connaît bien : « C’est la fête du grain au large des Falkland. Le vent est très instable et le passage de ces monstres noirs apportent des surventes allant jusqu’à 40 noeuds. Ça n’est pas vraiment confortable mais au moins il y a du vent ! » D’ailleurs ça faisait longtemps que TSE-4myplanet n’avait pas affiché une aussi belle moyenne de vitesse (12,2 km/h de moyenne sur la journée).
Place désormais à la stratégie pour assurer la remontée de l’Atlantique par des chemins qu’Alexia a déjà empruntés par le passé lors de la Transat Jacques-Vabre ou la Route du Rhum. Deux options semblent se dégager, longer la côte sud-américaine avant de bifurquer un peu après le Brésil ou faire un peu plus de chemin en espérant des vents plus favorables. Pour le moment, l’heure est encore à la réflexion avant d’aborder les 12 000 derniers kilomètres de course pendant que les premiers vont faire leur entrée au port en début de soirée.