La situation demeure dégradée, au terme d’une année sans équivalent depuis la seconde guerre mondiale : entre la fin 2019 et la fin 2020, les effectifs des personnes émargeant dans la catégorie A se sont accrus de 7,5 %. Le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité (catégorie A) atteint 3,8 millions pour l’année, après un recul de 2,7 % lors du dernier trimestre.
Le mouvement de baisse enregistré durant les trois derniers mois de l’année écoulée concernent toutes les tranches d’âge, mais il s’avère plus marqué chez les moins de 25 ans : – 5,2 % en métropole, contre – 3,1 % pour les 25-49 ans et – 0,5 % chez ceux qui ont au moins plus de 50 ans.
En revanche, le nombre de personnes à la recherche d’un poste tout en ayant travaillé (catégories B et C) a connu la tendance inverse pendant le quatrième trimestre 2020, avec une augmentation de 1,2 % par rapport à la période allant de début juillet à fin septembre 2020, en métropole.
Au total, les effectifs d’individus en quête d’un poste, qu’ils aient exercé une activité ou non (catégories A, B et C), reculent sur les trois derniers mois de 2020 (– 1,3 % par rapport au troisième trimestre), tout en se situant à un niveau plus important qu’à la fin de 2019 : un peu plus de six millions sur l’ensemble du territoire, soit une progression de 4,5 %.
Autre gros point noir : le nombre de personnes à la recherche d’un contrat de travail depuis au moins un an (dans les catégories A, B et C) s’est encore accru : + 1,7 % au dernier trimestre 2020 (+ 8,6 % sur l’ensemble de l’année passée). Il est proche, désormais, des trois millions.