Tout est bien qui finit bien ! Après maintes incertitudes et polémiques (tout d’abord, la municipalité avait mis en vente le bien, puis l’ancien conseiller d’opposition Patrick Allemand avait protesté et souhaité son classement à titre de Monument Historique), la Villa Paradiso, jadis siège du Conservatoire et aujourd’hui de bureaux municipaux, va trouver très prochainement une nouvelle destination avec la création d’un centre de cancérologie promu par un investisseur privé, le groupe Oger, et sa société Kantis (clinique Saint Georges, l’Institut du Sein, la polyclinique Santa-Maria).
Bref, le groupe OGER Investissements acquiert pour 7 200 000 euros (conformément à l’évaluation établie par France Domaine) la Villa Paradiso afin d’y implanter un lieu de vie, détaché de la maladie, que les patients et leurs familles fréquenteront sans appréhension pour bénéficier de soins de soutien (sophrologie, art-thérapie, onco-esthétique, psycho-oncologie, nutrition…).
Mais aussi pour obtenir des informations sur le dépistage et la prévention. Comme il a expliqué dans son intervention le professeur José Santini, président de l’institut de cancérologie de Kantis. « L’objectif est de faire progresser la prise en charge des malades azuréens et d’améliorer leur qualité de vie pendant et après la phase thérapeutique sur les principes d’une médecine innovante, globale et personnalisée. »
Au-delà des belles paroles, ce projet présente un intérêt certain puisqu’il permet à la municipalité de sortir ce dossier de l’impasse et répond à des enjeux essentiels : la réhabilitation complète du site et ses abords immédiats que le groupe Oger Investissements s’engage à prendre en charge. D’autant plus que le parc public de la Villa Paradiso restera propriété de la ville.
Christian Estrosi, partisan de cette solution, l’a proposée au conseil municipal avec conviction et… ardeur : « Nous souhaitons aujourd’hui avec cette délibération aller encore plus loin avec la politique d’excellence dans le domaine de la santé. Ce projet correspond à ma volonté de faire de Nice un grand pôle d’excellence santé en France. »
Il a été écouté et la délibération a été approuvée à l’unanimité.