En publiant aujourd’hui une « première estimation » de la croissance en France en 2020, l’Insee chiffre le recul du PIB à -8,3%.
Tragique certes mais moins ignoble qu’attendu (-11% pour le gouvernement et -9% pour l’estimation précédente Insee) et surtout, s’améliorant : au 4e trimestre — et malgré le confinement — le PIB n’a baissé « que » de 1,3% alors qu’il avait chuté de 14% lors du 2e trimestre, celui du confinement « dur ».
Avec le deuxième confinement instauré d’octobre à novembre, on pouvait craindre le pire. Mais finalement, l’économie française a mieux résisté au deuxième confinement qu’au premier.
Sur cette période, le PIB est inférieur de 5 % à son niveau un an auparavant (glissement annuel), alors que le recul sur un an s’élevait à 18,8 % au deuxième trimestre, explique l’Insee.
Conséquence directe de cette contre-performance limitée et de la crise sanitaire qui a été le fil rouge tout au long de l’année , l’économie française a subi une récession massive en 2020. Le PIB a en effet finalement reculé de 8,3 %, selon une première estimation de l’Insee.