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22 novembre 2024

Les étudiants de STAPS manifestent pour avoir plus de places en Master

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Aujourd’hui des étudiants de 3ème année de STAPS sont venus manifester devant le rectorat avec pour but d’avoir plus de places disponibles en Masters.


180 élèves pour seulement 25 places en Master, voici les raisons de la manifestation d’élèves de STAPS. Devant le rectorat, ils étaient une centaine d’étudiants, accompagnés de quelques professeurs pour revendiquer la création d’une nouvelle section en Master afin d’accueillir plus de personnes. Une manifestation qui s’est déroulée dans un esprit de camaraderie, musique, danse, volley, mais aussi des pancartes avec les différentes réclamations.

Ce rassemblement a été fait pour « palier face à une injustice » affirme une étudiante en Licence 3 éducation motricité à Nice, « on est la seule Académie de France avec 180 étudiants pour 25 postes en Master. Sans celui-ci, on n’accède pas à notre formation et du coup au métier de professeur d’EPS. ». Une injustice qui mène surtout à une incompréhension. En effet, les résultats ne peuvent pas être remis en cause, le taux de réussite du concours pour devenir professeur d’EPS (CAPEPS) est de « 40/45% dans l’académie, alors qu’à l’échelle nationale, elle est de 13% ».

Alors, des tensions ou une compétition interne pourraient apparaître compte tenu du peu de places disponibles. Enzo Napoli, étudiant en L3 éducation-motricité affirme le contraire. « On s’entend tous bien, on est tellement soudé qu’il n’y a pas de compétitions, on veut y arriver ensemble. »
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Un mouvement soutenu par des professeurs

Remi Barili, professeur formateur au STAPS de Nice, mais aussi responsable du Masters MEEF EPS, est venu « en soutien de nos étudiants ». Il reconnaît la complexité de la situation dans laquelle cette génération se trouve « il y a un engorgement au bout de trois années d’études, ils ne peuvent pas tous aller au bout de leur projet. » Aujourd’hui il existe seulement une seule classe de Master, celle-ci est à Nice. Le problème étant qu’il existe deux classes de troisième année, une à Toulon et l’autre à Nice. Au-delà du nombre d’accès trop insuffisant pour accéder au Master, Remi Barili juge la sélection faite d’inhumain, « on a dit non à des étudiants qui ont toutes les compétences nécessaires, parce qu’il n’y a plus de places. C’est humainement trop injuste ».

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