De l’animation on en a sur les pontons des Sables d’Olonne, en tout cas plus qu’en mer si l’on prend la situation qu’a vécu Alexia Barrier durant plusieurs heures, engluée dans la pétole.
Certains arrivent, d’autres repartent déjà! Hier plusieurs bateaux arrivés dans les premières positions ont déjà quitté le port des Sables d’Olonne pour regagner leur camp de base. Pendant ce temps un petit groupe de cinq navigateurs est attendu dans la nuit pour franchir la ligne d’arrivée et ainsi repeupler les pontons dénués de spectateurs.
Derrière, après avoir surnagé dans un grain assez fourni, Alexia Barrier a passé une bonne partie de l’après-midi empêtrée dans la pétole. Un moment très difficile à vivre pour des marins, sauf lorsqu’un spectacle vivant apparaît au loin. « Si toutes les pétoles sont accompagnées de dauphins, si les moments sans vents se font en leur compagnie, ça sera beaucoup moins difficile », expliquait la Maralpine avant de voir débarquer devant elle une dizaine de mammifères dansant autour de son IMOCA. Un beau moment qui redonne le sourire avant de reprendre la route en direction du Pot au Noir.
Côté course, malgré ce léger contre-temps, TSE-4myplanet s’en sort plutôt bien avec une moyenne de 220 milles nautiques effectués sur la journée à une vitesse moyenne de neuf noeuds. À ce rythme, le passage de l’Équateur se fera demain matin, à l’aube du 95e jour de course.
On sera donc loin de l’objectif initial qui était de boucler ce tour du monde en 97 jours, mais peu importe, là n’est plus la priorité. Il faut désormais terminer sereinement et si possible en bonne compagnie!