La stratégie du Gouvernement est très claire, confirmée par le Premier ministre Jean Castex lors de sa conférence de presse d’ hier: tenir le coup en attendant les effets de la vaccination qui s’intensifie et intervenir au niveau territorial pour gérer les cas les plus difficiles, sans pour autant reconfiner complètement.
Le modèle Nice et Dunkerque (confinement renforcé dans la semaine et total pendant le week-end) sera la référence pour d’autres cas similaires dans les 20 départements considérés « sous surveillance » *
Même dans les départements où la situation sanitaire s’améliore, aucun desserrement n’est étudié à ce stade. Pas possible “d’envisager des mesures de relâchement”, même là où ça va mieux, l’évolution générale de l’épidémie ne permet pas, à ce jour, “d’envisager des mesures de relâchement”, a regretté Jean Castex.
Cela fait suite à une récente accélération de la circulation du virus, qui a entraîné une explosion du taux d’incidence (nombre de cas positifs pour 100.000 habitants) et accentué la tension hospitalière.
S’il n’est pas possible d’envisager des mesures de relâchement pour le moment, des expérimentations concernant certaines activités fermées jusqu’ici – dont les restaurants – sont sur la table. Elles seront toutefois plus complexes à mener et la prudence restera de mise, le port du masque ne pouvant être assuré.
Le prochain cap a été fixé par le premier ministre à la fin du printemps. Selon Jean Castex, la vaccination effectuée à cette échéance des personnes les plus vulnérables permettra “de réduire les effets de cette épidémie sur la population tout entière”.