La Commission européenne va présenter ce mercredi les grandes lignes de son « passeport vert numérique », censé permettre aux Européens de voyager à l’intérieur de l’UE s’ils remplissent les conditions sanitaires requises.
Depuis l’année dernière, depuis mars 2020, l’activité touristique est très très faible.
En effet, d’après Eurostat, le nombre de nuitées passées dans des hébergements touristiques a chuté de plus de moitié dans l’UE en 2020, par rapport à l’année précédente. Dans des pays comme la Grèce, Malte ou Chypre, la chute dépasse les 70 % .
La sécurité est la priorité de Bruxelles pour relancer le tourisme. L’idée du plan est de permettre les voyages à ceux qui ont reçu l’un des vaccins approuvés par l’EMA, mais aussi aux personnes qui présentent un test négatif. Les passeports doivent aussi respecter la protection des données et la confidentialité.
L’autre objectif du plan est que la réouverture du tourisme soit coordonnée dans tous les États membres afin d’éviter les décisions asymétriques.
Le tourisme représente environ 10 % du PIB européen et emploie quelque 30 millions de personnes. Le secteur espère que le certificat de voyage sera prêt avant la mi-mai pour sauver leur saison.