Ces établissements ont été fermés la plupart du temps depuis le 15 mars 2020 ou bien ouverts de façon très limitée à l’été 2020, c’est un fait. Ils sont indemnisés pour leur manque de revenuS et bénéfices, c’est un autre fait.
Cependant , comme on dit dans ces cas, « melium abundare quam deficere » . Alors pourquoi le Gouvernement ne pourrait-il faire un geste de solidarité fiscale et les exonérer de la contribution audiovisuelle publique ? Pour la sénatrice Dominique Estrosi-Sassone ce sont des sommes parfois très importantes qui sont en jeu : plus de 3500 euros pour un hôtel d’une quarantaine de chambres et 1500 euros pour un bar équipé de trois télévisions.
Elle avait déposé un amendement en ce sens dans la loi de finances rectificatives III pour 2020 et n’hésitera pas à défendre à nouveau cette mesure si une loi de finances rectificative pour 2021 est présentée au Parlement.
Dans tous les cas de figure, elle sera assurée de la sympathie de la filière.