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22 novembre 2024

Quentin Antognelli tentera de valider son billet pour Tokyo à Varese

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Lors de la régate européenne de qualification olympique de Varese (5-7 avril), le skiffeur monégasque Quentin Antognelli espère décrocher le précieux sésame pour Tokyo et être ainsi le deuxième athlète de la Principauté à se qualifier, après Xiaoxin Yang (tennis de table).


Quentin Antognelli (26 ans) sera-t-il le deuxième athlète monégasque à se qualifier pour les Jeux Olympiques de Tokyo (23 juillet – 8 août) après Xiaoxin Yang (tennis de table) ? C’est à Varese (Italie) que tout se jouera pour le skiffeur de la Principauté en lice lors de la régate européenne de qualification olympique du 5 au 7 avril.

Sur le plan d’eau italien, l’athlète « rouge et blanc » devra batailler ferme pendant 2000m (environ 7’ de course) dans un format de compétition réunissant 16 concurrents. Seuls les trois premiers décrocheront le fameux sésame pour Tokyo. La tâche sera ardue et il ne faudra pas se manquer : « Ce seront des courses avec le couteau entre les dents. Il va falloir bien envoyer ! » Avant de rejoindre l’Italie, le Monégasque affichait une certaine sérénité. « Les tests nationaux français auxquels j’ai pris part se sont bien passés. Je me sens en forme. »

S’il reconnaît la qualité de ses adversaires, Quentin Antognelli ne fait pas de complexe : « J’ai déjà ramé contre la plupart, on se battait à armes égales. » Cette qualification olympique, il en rêve. « Les Jeux Olympiques sont prestigieux. Parvenir à se qualifier et entrer par la grande porte, ce serait vraiment fabuleux. » Actuellement en dernière année de master (business mangement) à l’université d’Oxford Brooks en Angleterre, le Monégasque (1,89m, 84 kg) a un emploi du temps chargé, entre études et entrainements de haut-niveau. « On est sur l’eau à 8h, on rentre à 11h pour la musculation. A 15h j’ai cours et ensuite j’ai un troisième entrainement plus léger à 18h. » S’expatrier outre-Manche représentait la trajectoire idéale. « Oxford est une institution dans le monde de l’aviron. Je côtoie une vingtaine d’athlètes, certains visent l’équipe olympique anglaise et des médailles aux Jeux. C’est un privilège d’être avec eux. »

Après Varese, Quentin Antognelli aura une autre chance à Lucerne (Suisse) du 15 au 17 mai, lors de la régate mondiale de qualification avec deux qualifiés. « Ce sera un peu plus compliqué. » S’il espère se qualifier dans la lignée de Xiaoxin Yang (« Cela montre que les Monégasques peuvent y arriver, ça donne envie d’être dans son sillage. »), Quentin Antognelli a aussi en tête Paris 2024. « En skiff, des athlètes ont quatre à cinq ans de plus que moi, autant d’années d’entrainement pour arriver à maturité. »

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