Après moult controverses et consultations, la décision est tombée. Les élections qui permettront d’élire les représentants sur le plan national et départemental se tiendront à la mi-juin.
Les interrogations ressurgissent sur la tenue effective des scrutins prévus les 13 et 20 juin prochains pour désigner les conseillers régionaux et départementaux. Déjà décalées de trois mois, elles sont suspendues au rapport sur l’état de l’épidémie .
Faut-il laisser la peur de l’abstention paralyser notre vie démocratique, ou faire au contraire du défi sanitaire l’aiguillon de notre mobilisation collective ?
Un renoncement paraîtrait doublement inquiétant, par ce qu’il révèlerait de notre incapacité à agir, et par ce qu’il traduirait, peut-être, de notre trop faible attachement à notre vie démocratique.
D’ici juin, il faut agir pour voter, parce qu’en démocratie, il faut voter pour agir.