« Le projet ferroviaire de la ligne nouvelle Provence-Côte d’Azur (LNPCA) va permettre d’augmenter l’offre de services ferroviaires pour l’ensemble de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et constituera à terme un arc ferroviaire méditerranéen, renforçant la cohésion régionale territoriale.
Il assurera dès ses deux premières phases la désaturation des nœuds ferroviaires de Marseille, Toulon, Nice et de la Côte d’Azur pour répondre aux besoins liés aux transports du quotidien de ces aires métropolitaines, en améliorant la régularité et la fréquence des circulations. » – dit le communiqué officiel. Bien chef, on en parle depuis tellement de temps qu’on arrive presque plus à y croire. A chaque annonce, en suit un autre qui change la donne. Celle-ci sera la dernière ?
Dans ce cas, il ne reste qu’à écarter les bras et faire preuve de patience. On verra bien ce que ça va donner… En 2020 et 2021, SNCF Réseau a engagé deux phases complémentaires de concertation.
La première, du 20 novembre au 31 décembre 2020, portait sur ces trois opérations :
• La gare TER de Cannes La Bocca ; • La gare de La Pauline ; • La gare de la navette toulonnaise à l’ouest de Toulon.
>La seconde s’est tenue du 1er mars au 15 avril . Elle portait sur les opérations suivantes : • Bifurcation de la ligne Cannes – Grasse : modalités d’insertion de la dénivellation ; • La gare souterraine de Marseille Saint-Charles : intermodalité et travaux ; • L’entrée Nord du tunnel menant à la gare souterraine de Marseille Saint-Charles à la Delorme (cité Bassens) ; • L’insertion de l’entrée Est du tunnel de la Parette ; • La 4ᵉ voie entre La Blancarde – La Penne-sur-Huveaune : gares et insertion
Le comité de pilotage s’ est réuni hier sous la coprésidence de Christophe Mirmand, Préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et de Renaud MUSELIER, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a acté les modalités de financement et de portage du projet, notamment les principes de répartition du financement pour les phases 1 et 2. Concernant le financement , un taux de 20 % de subvention est attendu de la part de l’Union Européenne, le projet étant inscrit sur un corridor prioritaire et structurant du Réseau TransEuropéen de Transports (RTE-T).
L’État et les collectivités territoriales concernées participent au financement des phases 1 et 2 à 40 % maximum du montant global, soit une contribution respective de 1 383 M€ .