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22 novembre 2024

Climat : la diplomatie verte en pleine action

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En amont du sommet international pour le climat , l’Agence Internationale de l’Energie estime que les émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie vont augmenter de 4,6% cette année après une baisse de 5,8% en 2020


En organisant ce jeudi un sommet mondial pour le climat, le président américain Joe Biden tente de prendre le leadership mondial sur ce dossier délaissé par son prédécesseur. Parmi les autres grandes puissances qui prétendent elles aussi à ce statut, l’Union européenne semble en bonne position, notamment suite à l’accord trouvé sur la loi climat à la veille du sommet.

Celui-ci avait pour but de proposer des solutions pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C d’ici la fin du siècle, l’objectif fixé par l’accord de Paris sur le climat .

Une lutte devenue incontournable alors que tous les indicateurs sont actuellement dans le rouge. L’année 2020 s’est classée parmi les trois années les plus chaudes jamais enregistrées et les engagements climatiques très insuffisants mènent la planète vers un réchauffement de 3 °C ».

Face à ce constat, Washington a fait de nouvelles annonces à l’occasion du sommet, à savoir la promesse de réduire d’au moins 50 % les émissions américaines d’ici 2030, par rapport au niveau de 2005. Les US sont actuellement sur une tendance de -12% de leurs émissions de CO2 à l’horizon 2030, vs un engagement à hauteur de -25%…

Mais les États-Unis ne sont pas les seuls à se lancer dans la course à la diplomatie verte.

Si la Chine (qui représente aujourd’hui 25% des émissions mondiales de CO2 soit autant que les US et l’UE réunis) prévient elle qu’elle n’atteindra pas son pic de CO2 avant 2030 et a d’ores et déjà fait savoir qu’elle voulait atteindre la neutralité carbone à horizon 2060, le Kremlin s’est lui aussi positionné : Vladimir Poutine a fixé comme objectif que le volume cumulé d’émissions nettes de gaz à effet de serre de la Russie passe en dessous de celui de l’Union européenne lors des 30 prochaines années.

Dans ce nouvel ordre mondial qui se dessine, l’UE poursuit un objectif : rester le continent le plus ambitieux en matière climatique.

Pour mener cette bataille, l’UE peut se prévaloir de plusieurs arguments. Le premier d’entre eux : le compromis trouvé mercredi 21 avril autour de la future loi climat européenne et d’un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’Union européenne de 40 % jusqu’ici à au moins 55 % d’ici à 2030, comparé à 1990.

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