Le Festival des jardins fait son grand retour après son absence l’an passé. Jusqu’au 9 juin, trois jardins en compétition et bien d’autres encore sont à découvrir par tous au Jardin Albert 1er.
Il est enfin de retour et comme un symbole. Le festival des jardins fête sa troisième bougie et avec cela, un retour à un semblant de normalité. Car c’est l’un des premiers évènements organisés par le département depuis le dernier confinement. Et pour l’occasion, le thème cette année s’articule autour des jardins d’artistes.
Une bonne excuse pour venir se cultiver de Cannes à Menton. Car au total, ce sont vingt-quatre créations dont onze hors compétitions qui sont à retrouver un peu partout sur les six villes hôtes (Monaco, Menton, Nice, Antibes, Grasse et Cannes). À Nice, vous pourrez retrouver le Jardin de l’Orientaliste de Vincent Confortini et Louise Lefebvre, Where The Plants Tell The Tales de Vincenzo Nardi et de Andréa Russo de Vérone ainsi que le Labyrinthe des Muses de Daniela Donisi. Des jardins éphémères qui sont une invitation à la découverte de mondes à part.
Audrey Fleurot, marraine
Dimanche matin, c’est toute l’organisation du festival qui a inauguré les trois œuvres en compétition au Jardin Albert 1er dont une invitée de marque, Audrey Fleurot. Accompagnée du président du Conseil Départemental Charle Ange Ginesy, l’actrice française (que vous aurez peut-être reconnu dans Kaamelot ou encore Intouchables) succède à Julie Depardieu et Marina Picasso en tant que marraine du festival. « J’étais très flattée à l’issue de ces seize mois cauchemardesques de venir à Nice et dans sa région. Il se trouve que le jardin est, comme beaucoup de Parisiens, l’un de mes nouveaux centres d’intérêt. J’ai acheté une maison secondaire en Normandie avec un jardin et je n’y connais absolument rien (rires) donc je viens prendre pleins d’informations et pleins d’idées. » Et pour cause, la Parisienne de 43 ans a déambulé parmi les trois jardins en compétition tout en scrutant les moindres détails d’un œil aiguisé. « Chaque jardin est un petit Eden. Ils racontent tous une histoire. Ce qui est dommage c’est qu’on ne puisse pas rester longtemps… »
Les résultats sont tombés dimanche après-midi au CADAM et c’est Catherine Baas et Christophe Tardy qui ont remporté le grand prix du jury avec complantation/Contemplation situé à Cannes au sein du jardin de la Villa Rothschild. Il ne reste désormais plus qu’à flâner dans les divers univers créés sur mesure par ces artistes…