Pour une fois d’accord, Christian Estrosi et Eric Ciotti avaient demandé au Préfet Gonzales d’interdire la manifestation pro-Palestine organisé pour ce samedi entre place Garibaldi et place Masséna. Dans cette requête ils étaient en phase avec le ministre de l’Intérieur Gérard Darmarin.
La raison ? Le risque (mais on pourrait dire la quasi certitude) de troubles puisque ces manifestations sont propices pour des actes de violence de la part des activiste « anti-démocratie. » Ainsi qu’à Paris, où la « marche pour la paix » (vive l’ironie!), a été interdite.
Au de-là de la motivation exprimée en langage bureaucratique, on se demande pour quelle raison ces militants doivent nécessairement bloquer la vie de la cité pendant plusieurs heures pour exprimer leur soutien à une cause. Parce que, aujourd’hui c’est la dramatique situation en Israel qui est à l’honneur, mais demain il y en aura une autre raison, et après-demain une autre encore.
Le fait est qu’il y a une minorité qui a besoin de manifester pour exister. Alors pourquoi ne pas réunir ces activistes dans un espace défini pour qu’ils expriment en toute liberté sans pour autant gêner les autres ?
Allez, un petit effort et tout le monde sera content.