Le milieu médical de la côte d’Azur, une clinique huppée, un médecin généraliste ami du professeur directeur de cette clinique. Un gamin perdu qui veut le mieux pour sa mère malade. La clinique ? Bien sûr, là elle sera bien, peut-être même elle guérira.
Sauf qu’il y a des erreurs de soins et d’hygiènes dans cette clinique où le chirurgien est protégé par l’ordre des médecins et le monde politique, donc intouchable. Le médecin généraliste voit ainsi son monde bien organisé se disloquer.
Que faire ? Là est toute la question, il est à la fois ami avec le chirurgien et aussi avec la famille de la victime. Ses certitudes sont ébranlées, il essaie de se détacher de son univers, retrouve le fils de la femme décédée, ce dernier l’accuse, puis il plonge dans un questionnement qui pourrait mettre en péril sa famille, sa vie et sa carrière.
Michel Grisolia nous entraine ainsi dans un univers glauque où la vengeance et la haine sont les moteurs qui animent les acteurs de cet huis-clos. Philippe Angelin se remémore son passé, car là est la clé de tout ce drame. Une femme est morte suite à une erreur médicale, un homme lui aussi va mourir. Un ouvrage sans temps mort, une description de la société bourgeoise, de la ville de Nice, un plongeon dans la mémoire.
Thierry Jan, écrivain