Le lendemain de la fin de l’état d’urgence au Japon, le Comité d’organisation des Jeux olympiques de Tokyo a annoncé, ce lundi, que les sites de compétition pourront accueillir des spectateurs locaux à 50 % de leurs capacités, et dans une limite de 10 000 personnes maximum. Les épreuves pourraient toutefois se dérouler à huis clos si les cas de Covid-19 augmentaient à nouveau.
À 32 jours de l’ouverture des prochains Jeux olympiques d’été à Tokyo, du 23 juillet au 8 août, l’interrogation autour de la présence de spectateurs dans les tribunes a été levée.
Le public sera uniquement japonais, les organisateurs ayant choisi au mois de mars d’interdire aux spectateurs étrangers de venir à Tokyo, en raison des risques sanitaires liés à la pandémie de Covid-19. C’est une première dans l’histoire olympique. L’émergence de ce nouveau coronavirus a déjà entraîné le report de ces Jeux de l’été 2020 à cet été.
La décision d’autoriser la présence de spectateurs a été prise lors d’une réunion en ligne avec le Comité d’organisation, le gouvernement japonais, le gouvernement de la métropole de Tokyo, le Comité international olympique et le comité international olympique. Dimanche, l’état d’urgence sanitaire avait été levé à Tokyo et dans d’autres départements.
Le Japon demeure toutefois très attentif à la situation dans le pays. Certains restrictions sont maintenues et le Premier ministre, Yoshihide Suga, a averti qu’elles pourraient être renforcées si besoin. Yuriko Koike, la gouverneure de Tokyo, a indiqué que « s’il y a un changement radical dans la situation de l’infection, nous devrons peut-être réexaminer cette question entre nous et envisager l’option d’une absence de spectateurs sur les sites ».
Un tirage au sort déterminera qui, parmi les personnes qui ont déjà des billets pour les JO, pourra assister aux épreuves. Les heureux élus auront l’obligation de porter des masques. Par ailleurs, il leur sera « interdit de parler à voix haute ou de crier ».