« Tout se déroule comme prévu. Les 50 000 spectateurs attendus pour le concert de demain seront satisfaits par les infrastructures du show de U2 ». Gaston, manutentionnaire sur le stade Nikaia, se montre confiant à la veille du concert de Bono et ses acolytes.
La scène est installée. Avec un minimum d’imagination, on peut voir la pelouse recouverte d’inconditionnels du plus grand groupe de rock.
Des chapiteaux naissent autour du stade pour proposer un accueil confortabl.
Tout est prévu : des grands frigos, idéaux pour la désaltération, aux flèches pour faire de ce concert un labyrinthe où il sera aisé de retrouver l’entrée et la sortie.
« Depuis lundi nous travaillons dur pour cette événement sur Nice. Même s’il fait très chaud. Nous nous détendons le matin et les après-midi en regardant l’entraînement des joueurs de Nice. Sauf aujourd’hui », confie Louison cariste sur le site. Les joueurs de l’OGC Nice ont en effet été priés d’aller s’entraîner ailleurs, en l’occurrence au stade du Ray, pour ne pas déranger le chantier. 
Mais toutes les lignes précédentes ne sont que fiction. L’idée était prétentieusement bonne : raconter les préparatifs du plus grand concert rock de l’année sur la côte d’azur. Malheureusement, la récurrence de la phrase « désolé on ne passe pas » prononcée par des vigiles à chaque entrée du site empêche de faire ce petit reportage qui ne mangeait pas de pain.
Tant pis, il aurait fallu contacter le service de presse…juste pour prendre trois photos et raconter en trois lignes le barnum du concert de U2.
Vincent Trinquat
