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22 novembre 2024

OGC Nice – AS Monaco : un derby à enjeux

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jpg_monaco-nice-ligue.jpg « On est conquérants ». Dans les couloirs du Parc des Princes après le succès de Nice contre le PSG, le capitaine Echouafni se montrait déterminer. Les hommes de Frédéric Antonetti se sont insurgés d’être descendu à la onzième place du classement juste avant la rencontre face aux parisiens. Le but de Pauleta pour permettre aux joueurs de la capitale de mener a sonné comme un déclic. Deux exploits plus tard signés Baky Koné et Ederson et le club azuréen remontait en sixième position. Plusieurs enseignements : tout d’abord que ce championnat de L1 version 2007/2008 n’a ni queue ni tête. Les yoyos sont permanents et la vérité d’une journée a très rarement de continuité sauf pour Lyon et Metz. Deuxième enseignement, plus nissarto niçoise, le gym a du caractère et de la détermination. Vu les derniers résultats, on se demandait si les aiglons n’étaient pas en roue libre en cette fin de championnat du style à se dire : « On n’a pas besoin de se défoncer, jouons juste pour le plaisir, de toute façon même en roue libre on reste en haut de classement. » Consciemment ou inconsciemment. Le son de la révolte semble avoir retenti à Paris dimanche dernier. La confirmation devra avoir lieu samedi avec la réception du voisin Monégasque.

Les joueurs de la principauté chercheront à grappiller un point ou plus si affinité. Il reste cinq journées et les monégasques n’ont que cinq points d’avance sur Strasbourg (19ème) et Paris SG (18ème). L’équation est simple pour Ricardo et sa troupe. Il reste en supplément l’effet « derby ». Une victoire pour l’une ou l’autre équipe aura un impact indéniable pour les derniers matches. Le calendrier effraie. Bordeaux, Lyon, Valenciennes et Caen pour les Niçois, Marseille, Lens, Auxerre et Saint Etienne pour Monaco. Des rencontres que l’ont fait basculer d’un côté ou de l’autre avec le mental.

Nice peine à domicile dans son antre du Ray. Monaco est plus à l’aise loin du Stade Louis II. Et les derbys entre clubs azuréens offrent toujours aux supporters des matches indécis. A l’aller, un match nul 1-1 avec une égalisation in extremis niçoise grâce à Lilian Laslandes qui inaugurait les nouveaux maillots camouflage. L’an dernier, le monégasque Jaroslav Plasil avait égalisé à dix minutes de la fin. On ose à peine rappeler le 4-3 pour Nice ou la victoire 1-0 en demi-finale de Coupe de la ligue tant ces rencontres semblent être inscrites dans la mémoire collective.

Le match de samedi sera-t-il mémorable? Réponse dans samedi à 22h avec soit la conquête de l’Europe pour Nice soit le maintien en L1 pour Monaco.

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