Ce matin, le maire de Nice s’est rendu sur le plateau de BFM TV. Lors de cette entrevue il s’est exprimé sur les élections présidentielles, ses relations avec Emmanuel Macron, Didier Raoult et l’accueil des réfugiés afghans.
« Une réelle relation de confiance » c’est ainsi que Christian Estrosi qualifie ses rapports avec Emmanuel Macron, qui, durant les attentats en 2017 l’a aidé à « redresser sa ville économiquement ».
À demi mots le maire affirme son soutien au chef de l’état et félicite sa gestion de la crise sanitaire.« Au 20 août il y aurait eu 47 000 décès de plus sans la vaccination .»
Christian Estrosi est catégorique, le pass sanitaire est nécessaire. « C’est un passeport pour la liberté, le refuser c’est presque être hors la loi, le pass sanitaire protège l’économie, et permet de continuer de travailler ».
Son divorce avec le parti républicain est acté, le maire avoue implicitement vouloir créer une majorité présidentielle. Une nouvelle fois le maire niçois exprime son désir de voir les élus locaux avoir davantage de responsabilités.
«Personne n’est d’accord sur rien. On voit bien que les partis politiques sont abîmés. Pour qu’un État Français soit fort, il faut une décentralisation je crois qu’avec des territoires forts nous aurons un État plus fort.»
Avec les Maires réunis à Fontainebleau, nous voulons que dans le domaine de la santé, des questions environnementales, de la sécurité, de la gestion migratoire, il y ait un partage de compétences avec les élus locaux. #BourdinDirect pic.twitter.com/9BMpRZxmoD
— Christian Estrosi (@cestrosi) September 1, 2021
Christian Estrosi se dit en désaccord avec Didier Raoult sur la vaccination. Il le qualifie toutefois comme «l’un des plus grands chercheurs» et regrette son départ forcé à la retraite. » Nous avons besoin de Didier Raoul pour travailler sur des sujets majeurs ».
S’il y a quelques jours le maire niçois s’est opposé a l’accueil de réfugiés afghans dans sa commune désormais il rappelle que « Le droit d’asile est un droit imprescriptible dans notre pays, il est du devoir chacun de le respecter» tout en sécurisant le processus d’accueil.
L’élu niçois souhaite revenir à une politique de « quotas » similaire à celle du mandat de Nicolas Sarkozy qu’il estime « être d’une évidence absolue « .