La Cour de cassation a confirmé ce mardi 19 octobre la décision de la cour d’appel d’Aix-en-Provence qui avait relaxé le maire de Nice (ex-LR) Christian Estrosi du chef de diffamation envers l’élu local et régional du Rassemblement national Philippe Vardon.»
En mars 2017, alors président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, Christian Estrosi s’en était vivement pris, en séance plénière du conseil régional, à son opposant du FN Philippe Vardon, le qualifiant «d’héritier de Goebbels», le chef de la propagande du régime nazi.
Il avait aussi attribué à Vardon des «saluts nazis»: «Les saluts nazis de Philippe Vardon, Marion Maréchal Le Pen vous vous en accommodez!», avait-il tancé.
En première instance, Estrosi avait été relaxé du chef d’injure pour la comparaison avec Joseph Goebbels, mais avait été déclaré coupable des faits de diffamation pour avoir attribué des saluts nazis à Vardon.
En octobre 2019, la cour d’appel d’Aix-en-Provence l’avait relaxé de ces faits de diffamation. Le parquet n’ayant pas fait appel de la relaxe pour injure publique, le tribunal avait retenu la faute civile concernant l’injure et la cour d’appel avait cependant condamné Estrosi à 2000 euros de dommages et intérêts.