Avec le calcul annuel du collectif féministe « Les Glorieuses », depuis ce mercredi à 9h22, les femmes « travaillent gratuitement ». En cause, les inégalités salariales homme-femme.
Le constat de l’année 2021 est sans appel : 16,5 % d’écart salarial. Une différence qui tend à s’accroître lorsque l’on compare les chiffres des années précédentes. 15,5 % l’an dernier, avec une date déterminée alors au 4 novembre à 16 h 16.
Rebecca Amsellem l’économiste qui a créé les « Glorieuses » s’adresse directement aux candidats aux élections présidentielles afin de faire passer ses propositions politiques.
Elle souhaite appliquer par exemple, le principe d’éga-conditionnalité.
C’est-à-dire donner accès aux marchés publics, à l’obtention des subventions publiques et aux prêts garantis par l’État à condition que les entreprises prouvent qu’elles respectent l’égalité de rémunération entre les sexes dans leurs organisations. « Cette première mesure, qui ne coûte rien de plus à l’État, permet de s’assurer que le budget alloué par les fonds publics n’accentue pas les inégalités », précise la pétition des Glorieuses.
« L’inégalité salariale se creuse » déplore Rebecca Amsellem.
Il importe également de « revaloriser les salaires des emplois où les femmes sont les plus nombreuses ». Chez les infirmières et les sages-femmes notamment, insistent les « Glorieuses », qui plaident par ailleurs pour que le congé paternité dure aussi longtemps que le congé maternité.