Le livre, avec ses petits conseils et modes d’emploi permet de réparer sans appeler à l’aide. La fille isolée et alarmée se transforme en célibattante ! Il convient aussi à la femme désirant se libérer et ne pas laisser exclusif à son compagnon ou époux les réparations domestiques.
Ce petit guide est agréable et frais. 231 pages de petits conseils, d’astuces, illustrés par Pénélope Bagieu. (Pénélope Bagieu a créé le personnage de la couverture . Pétronille est l’héroïne récurrente de la collection « Pour les filles ». Elle partage conseils et idées avec sa bande de copines.)
Le ton est volontairement familier avec beaucoup d’autodérision, oriflamme de la génération de fifille assumée mais plus glamour que les ouvrages classiques.
« J’ai déjà vécu certains problèmes. Je me suis dit : je ne suis pas plus conne qu’un autre, je vais trouver et y arriver. J’ai aussi fait le constat que les manuels d’aides ou les sites web n’étaient pas adaptés à la pratique pour de vrais débutants » confie l’auteur de l’ouvrage Faustine Sappa.
Quatre questions à l’auteur
Nice-Premium : Vous avez écrit « Les petites réparations pour les filles ». Comment est né ce projet ?
Faustine Sappa : Ayant déjà collaboré à plusieurs ouvrages sur le thème de la décoration intérieure, j’étais en contact avec l’éditeur, qui avait pour projet de diversifier les sujets dans sa collection « Pour les filles », en traitant notamment du bricolage. Nous avons défini ensemble un angle qui nous semblait inédit afin de nous démarquer des guides de bricolage qui existaient déjà et d’apporter un vrai plus aux lectrices.
NP : Est-ce un livre pour dire aux femmes : « Vous n’avez plus besoin des hommes, vous aussi vous pouvez faire des trucs d’hommes » ?
FS : C’est un guide pour dire aux femmes « vous aussi vous pouvez le faire ». Face à une difficulté, on se dit bien souvent qu’on ne va pas y arriver. La solution de facilité est alors d’appeler à l’aide ! Or, avec un guide adapté, qui explique quels sont les bons outils et comment s’en servir en toute sécurité, ponctué d’astuces et de mises en garde, tout le monde est capable de réparer une fuite d’eau ou de changer une prise électrique. Toutefois, le message n’est pas de dire aux femmes qu’elles peuvent s’affranchir des hommes ! D’ailleurs, Monsieur est présent dans le livre et donne parfois des coups de main. C’est plutôt l’envie de dire aux femmes que si lui peut le faire, elles aussi. Aujourd’hui, les rôles traditionnellement endossés par chaque sexe, sans être inversés, sont souvent partagés. Beaucoup d’hommes adorent faire la cuisine. Alors pourquoi les filles n’aimeraient-elles par bricoler ?
NP : Vous pratiquez l’autodérision dans votre livre. Là aussi, est-ce un message pour que les femmes assument ce qu’elles ne savent pas forcément faire ?
FS : Le livre est en effet écrit sur un ton humoristique et décomplexé. Oui, nous sommes sans doute moins à l’aise avec une perceuse qu’un sèche-cheveux. Et alors ? Cela ne doit pas nous empêcher de faire quand même des choses. On peut porter du rose, se faire les ongles, être au régime et avoir des idées ! Le ton du livre est donc volontairement « girly » assumée !
NP : Avez-vous des projets en cours ?
FS : Je vais peut-être m’atteler à la rédaction d’un guide pour aider les auteurs à répondre aux questions des journalistes trop curieux !