« C’est une date importante. C’était dans mon programme ». Et il l’avait promis dans les cent jours. Le maire de Nice Christian Estrosi respecte son calendrier en lançant sa « Police Verte ». Elle est composée de 17 policiers municipaux, de 14 ASVP (Agent de Surveillance de la Voie Publique) avec en appui les 18 gardes de surveillance des espaces verts, le personnel de salubrité, les brigades nautiques et équestres et 2 inspecteurs de voirie. Les armes : des sonomètres, 3 voitures, 6 scooters et 12 VTT sérigraphiés « Protection du Cadre de Vie-Nice ». L’uniforme : tout en vert avec floqué : protection cadre de vie de Nice (en attendant les tenues, les agents travailleront avec l’uniforme classique où sera apposé un macaron vert. Les agents de la Police Verte étaient des fonctionnaires de la police municipale, volontaires pour changer de brigade. Ils seront sous les ordres de Benoît Kandel, adjoint chargé de la sécurité, et de Sylviane Casanova directrice de la sécurité et de la protection.
L’objectif est de donner à la Direction de la Sécurité et de la Protection les moyens d’agir contre toutes les atteintes à l’environnement et au cadre de vie : affichage sauvage, les tags, les dépôts d’ordures et d’encombrants sur la voie publique non autorisés, les déjections canines, les chiens dangereux, divagations d’animaux, les bruits de voisinage et des établissements recevant du public, les bruits des 2 et 4 roues, dépassements de terrasses… Christian Estrosi insiste sur la prévention et réfute le « tout-répressif » : « Il y a l’exigence de faire respecter Nice aux résidents et à ceux qui viennent à Nice. Chaque acte contre la vie d’autrui sera sanctionné. Il n’y aura pas seulement de la répression. Les agents seront là aussi en mission de conseils pour les déchets et feront de la prévention. » Le temps que le maire de Nice règle les derniers détails de ce nouveau dispositif avec le corps judiciaire, la Police Verte se contentera d’agir et de verbaliser préventivement. Des procès verbaux « fictifs » seront remis aux contrevenants avec une charte de « bonne conduite » qu’ils devront signer pour s’engager à respecter le cadre de vie à Nice… Après, les amendes pourront atteindre 450 euros… La première intervention et verbalisation « fictive » a eu lieu Rue Pertinax dès mercredi matin…
