Vainqueur surprise au premier tour, le député maralpin n’a pas pu faire basculer le résultat final.
En reconnaissant le succès de Valérie Pécresse, il a appelé à une « droite forte sans compromission » pour « former un collectif puissant ». Il a indiqué par ailleurs se rendre en campagne à Saint-Martin-Vésubie et à Nice dès lundi, avec elle.
L’ancien collaborateur et « porte-flingue » du maire de Nice, Christian Estrosi, a eu les coudées franches dans ce congrès, seul représentant de l’aile droite.
« Patron » de la plus puissante fédération locale LR ( avec près de 10000 adhérents), il a su faire peser ses idées et préempter le ministère de l’intérieur dont il rêve, en cas de victoire du candidat de LR.
Son positionnement décomplexé a séduit les militants de LR tout au long d’une campagne axée sur la sécurité, l’immigration et l’identité, des thèmes au cœur de son identité politique. Grâce à cette primaire il a acquis une stature nationale.
On pourrait le définir comme un Zemmour … sans les outrances. D’ailleurs il n’a pas fait mystère de son admiration pour lui, en déclarant que, au cas d’un ballotage Macron-Zemmour, son vote lui sera assuré.
Valérie Pécresse sera la première femme à se porter candidate à la Présidence de la République comme candidate du parti qui, sous divers noms au fil des années, représente la droite républicaine.
Elue par les militants de son parti ( 70% de votants sur 140000 inscrits) , elle devra maintenant s’adresser au bien plus vaste collège électoral, celui des citoyens.
Le défi est de taille mais son ambition n’est pas de moindres: » Emmanuel Macron n’a qu’une seule obsession, plaire. Moi, je n’ai qu’une seule passion , faire. »
Ce n’est pas par hasard qu’elle aime se définir, « moitié Thatcher, moitié Merkel » !