À l’occasion de la journée internationale des migrants, le 18 décembre, la mobilisation d’associations à Nice a permis la récolte de coquettes sommes destinées aux mineurs isolés étrangers.
2 423,32 €. C’est la somme qui a été récoltée ce samedi par les artistes du collectif Les Don Quichotte de la Riviera grâce à leur expo-vente caritative d’œuvres d’art originales.
Accueillie par l’association Del’art à la trésorerie de Nice, le collectif artistique local a organisé ce samedi 18 décembre une après-midi entièrement dédiée à la journée internationale des migrants. Au programme : une expo-vente, des ateliers graffs pour les enfants et les ados, un spectacle de marionnettes, un apéro-concert…
Cette journée aura permis de rapporter une jolie somme entièrement reversée à l’association Tous Citoyens ! qui héberge les mineurs isolés étrangers et les accompagne dans leurs démarches administratives – qui peuvent souvent s’apparenter à un véritable parcours du combattant.
David Nakache, président de l’association Tous Citoyens !, a annoncé que cette somme servirait par exemple à financer 9 paiements de timbres fiscaux de demandes de titre de séjour à 50€ ou encore 9 paiements de frais de demandes de passeports aux ambassades à 125€.
«Plus qu’une simple exposition-vente, cet événement était un moment fort de partage et d’échanges alliant utilement et avec bonheur la culture et la solidarité». a-t-il écrit dans un communiqué.
La journée internationale des migrants
Célébrée tous les 18 décembre depuis l’an 2000 dans tous les États membres des Nations Unies, la journée internationale des migrants a pour objectif de détruire les préjugés sur les migrants. Cette journée permet également de mettre l’accent sur les contributions des migrants dans les domaines culturel, social ou encore économique, aussi bien dans leur pays d’origine que dans leur pays d’accueil.
«En cette Journée internationale des migrants, nous devons réaffirmer notre engagement aux côtés des près de 300 millions de migrants dans le monde et nous mobiliser pour faire respecter leurs droits inaliénables, menacés par les diverses crises qui traversent le monde». Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO.
