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12 novembre 2024

25 ans d’Héliotrope : rencontre avec Laurent Tremeau, son directeur artistique

Ce week-end, l’association niçoise Héliotrope a célébré son 25ème anniversaire et a pour l’occasion organisé plusieurs diffusions de films à Nice, Beaulieu-sur-Mer et Mougins. Au total, sept films ont été projetés et deux invités d’honneur sont intervenus afin de présenter leurs films.


Créée le 15 janvier 1997, Héliotrope est une association qui vise à promouvoir les courts-métrages à Nice, elle est également à l’origine d’Un festival c’est trop court, premier festival européen du court métrage en France, et réalise également des ateliers d’éducation à l’image dans les écoles maternelles, primaires, collèges et lycées de la région.

Si l’association est surtout connue à Nice pour l’organisation de son festival européen Un festival c’est trop court !, ce week-end c’est pour fêter ses 25 ans qu’elle organise des événements dans trois villes du département. Nous avons pour l’occasion rencontré Laurent Tremeau, l’un des quatre fondateurs d’Héliotrope et directeur artistique de l’association.

Lorsqu’il nous parle du choix de la programmation pour ce 25ème anniversaire, Laurent Tremeau nous explique que les films présentés sont déjà passés par l’association et le choix des invités s’est fait «parce qu’il se sont démarqués parmi une sélection d’artistes». Les invités en question : Emilie Aussel, venue présenter son dernier long métrage, L’été l’éternité et Antonin Peretjatko, venu présenter deux de ses courts-métrages qui étaient passés par Un festival c’est trop court. Il est également venu présenter en exclusivité Les rendez-vous du samedi, un moyen-métrage, entre documentaire et fiction, filmant deux ans de manifestations des Gilets Jaunes et tourné en 16mm.

«On ne publie pas uniquement des films qui n’ont jamais été vus, mais puisque les courts métrages sont en général très peu vus, on leur donne de la visibilité. On ne cherche pas forcément de l’exclusivité, on cherche avant tout à diffuser des films qui nous plaisent» précise le directeur artistique.

25 ans de courts-métrages à l’honneur

Quel bilan tirer de ces 25 ans ? Quand on pose la question à Laurent Tremeau, il nous répond que c’est «une grande fierté». «C’est parti d’un projet étudiant dans un cuisine, alors entre ça et une association qui a engagé du monde et qui s’est développée à l’échelle de la ville, c’est assez important», nous dit-il.

En effet, l’association c’est maintenant 21 éditions de Un festival c’est trop court au cours desquelles plus de 30 nations sont représentées chaque année et plus de 150 films sont programmés. Depuis la première édition en 2000, environ 5000 films ont été diffusés, et le festival a accueilli plus de 1000 invités.

Laurent Tremeau souligne cependant le fait qu’il n’est pas tout seul derrière ce projet. «Héliotrope, c’est un écosystème, c’est vraiment une œuvre collective», précise-t-il.

Pour faire court, Héliotrope est une association qui n’a cessé de se développer, qui a entre autres permis de mettre en avant des milliers de courts-métrages et des réalisateurs de toute l’Europe. Bien qu’il promeuve le court, ce «projet étudiant» a tenu 25 ans et nous lui souhaitons un futur encore bien plus long.

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