Premier objectif abordé, celui de l’avenir de la gare routière de Nice qui laissera place à un espace vert en se transformant en deux pôles de transport situés à l’est et à l’ouest de la ville. Une rénovation prévue en deux phases avec dans un premier temps « qui pourrait correspondre à mon premier mandat », la démolition de l’actuelle gare routière située face à la vieille ville. La deuxième phase « qui serait entamée dans un second mandat, si les niçois me font à nouveau confiance » consisterait en la suppression du parking attenant à la gare routière créant ainsi une coulée verte du jardin Albert 1er jusqu’au théâtre de Nice. Un projet qui s’inscrit bien dans la volonté de la nouvelle majorité de faire de Nice, une véritable ville verte. La suppression des places de stationnement sera compensée par les actuels parcs et ceux à venir place Wilson, sous le terrain Sulzer ou encore sous la colline du château.
Pour rester dans le même quartier, Christian Estrosi abordera avec insistance l’avenir des places Garibaldi et Masséna pour lesquelles la municipalité redoublera d’attention concernant les enseignes qui voudront s’y installer « Il y a assez de qualité dans la cuisine niçoise pour ne pas laisser s’installer un Mac Donald sur l’une de ses deux magnifiques places ». La ville de Nice entend donc utiliser son droit de préemption pour éviter l’installation d’enseignes ne correspondant pas à ses critères de choix.
« Nice se doit d’avoir une politique élitiste. Nous voulons remettre Nice en beauté tout comme en sécurité». A quelques semaines de l’objectif des 100 jours fixé par le nouveau maire de Nice, les projets se mettent donc en place de toutes parts. Seul grain de sable dans les rouages bien huilés de la mécanique municipale, le refus à l’Université de Nice d’être parmi les favoris du prochain plan Pecresse. « J’attends les conclusions de Valérie Pecresse que j’ai eu au téléphone et j’ai demandé à Agnès Rampal et Véronique Paquis de rencontrer rapidement M. Marouani afin de proposer un nouveau projet répondant aux exigences du gouvernement. Tout n’est pas fini même si ce sera très difficile mais cela prouve bien que les dossiers doivent être parfaits pour espérer aller jusqu’au bout. Les projets que nous gérons avec le Conseil Général des Alpes-Maritimes sont eux régulièrement plébiscités » C’est ainsi que la ville prendra donc bon exemple sur son département afin de fournir un dossier exemplaire pour la candidature à l’Euro 2016 tout comme pour le grand stade qui en serait l’écrin tant attendu aussi par le club rouge et noir depuis de nombreuses années.
Un passage à basse altitude vers la Libération dont la prochaine actualité sera la préservation de la façade de la gare, la construction d’un complexe sportif et d’une grande serre le tout accompagné d’un parking. Un dernier détour enfin vers la ligne 2 du tramway dont les premières conclusions devraient voir le jour à la fin du mois de juin. Christian Estrosi en profitera pour saluer les nombreux journalistes présents non sans attirer l’attention de Nice Matin sur le fait de s’appliquer au respect d’une plus grande déontologie. En effet, une phrase qui lui avait été imputée dans le papier du jour concernant la ligne 2 du tramway n’aurait jamais été prononcée par lui puisque la conversation n’a jamais eu lieu avec l’auteure de l’article.
Tout le monde pouvait se diriger maintenant vers le restaurant administratif où la presse était également conviée à partager le repas des conseillères et conseillers de la majorité et de l’opposition « à une même table » avant la reprise des débats municipaux.
