Le Conseil municipal de la ville de Nice se déroulait aujourd’hui, ce vendredi 4 mars. Le projet du futur hôtel de police était notamment à l’ordre du jour, les élus d’opposition ont présenté leurs doutes à l’assemblée.
Parmi les sujets au Conseil municipal de ce vendredi 4 mars, on retrouvait le projet du futur hôtel de police qui remplacera l’hôpital Saint-Roch.
Même si les deux groupes d’opposition, les écologistes et “Retrouver Nice”, sont favorables à ce projet, ils ont tout de même fait part de leurs craintes sur un point particulier.
En effet, qu’on soit du groupe d’extrême droite de Philippe Vardon ou celui d’extrême gauche de Fabrice Decoupigny, on redoute fortement l’impact qu’auront les travaux de démolitions (de l’hôpital Saint Roch) puis de construction (pour l’Hôtel des polices) sur le quartier Saint Roch.
Des importantes répercussions sur l’économie et sur la paisibilité du quartier auront sûrement lieu.
“Le ballet des engins de travaux va avoir un impact fort sur l’activité économique et la tranquillité des riverains sera mise à mal. La circulation sera durement impactée y compris boulevard Carabacel » souligne Thierry Venem, élu du Rassemblement National.
Côté vert, on pense d’abord aux matières premières issues de la démolition. Selon les écolos, c’est plus de 100.000 tonnes de gravats d’Acropolis qu’il faudra évacuer.
“Où allez-vous les ranger ? Ça va être l’enfer pendant trois ou quatre ans dans ce quartier” interpelle Fabrice Decoupigny.
Anne Ramos, adjointe au maire déléguée aux travaux dans la cité azuréenne, a tenté de rassurer sur le développement du projet.
“On va essayer de dupliquer la méthode pour travailler avec les riverains dans la proximité. On établit des plans de circulation qui peuvent évoluer de trimestre en trimestre… ».
