« La sécheresse assez marquée et surtout très précoce nécessite des mesures de l’État assez tôt dans l’année », a précisé Pascal Jobert, directeur départemental des territoires et de la mer (DDTM) des Alpes-Maritimes, lors d’une conférence de presse.
Cette décision entraîne, pour les deux tiers des communes du département qui sont concernées, des mesures de restriction interdisant notamment, pour les particuliers, le remplissage des piscines ou des spas privés, le lavage des voitures et l’arrosage entre 9 heures et 19 heures. Les communes doivent fermer les fontaines, les jeux d’eau et ne plus laver la voirie à grande eau.
Ce placement en alerte sécheresse a été motivé par l’observation des différents indicateurs de sécheresse (débit des cours d’eau, indice d’humidité des sols) : sur la saison de recharge des nappes phréatiques, qui va de septembre à mars, le bilan pluviométrique fait apparaître un déficit de 48 % par rapport à la normale, avec un cumul de 357 mm contre une valeur habituelle de 685 mm.