« Je veux traverser. J’ai rendez vous avec mon médecin. » supplie une dame le visage couvert de pansements. « Je suis désolé. Ce n’est pas possible. Personne ne peut passer, » répond le policier. La dame fait demi tour en additionnant les jurons. Des scènes comme celle là, il y en a eu des dizaines vendredi matin devant les barrages mis en place autour du Palais de Justice. « On a des consignes. Il y a une alerte à la bombe. Le quartier doit être sécurisé, ceux qui s’y trouvent évacués. Il ne doit y avoir personne dans le périmètre, y compris les médias, seulement les pompiers et les policiers. Des gens ont du mal à le comprendre mais imaginez que ça explose… » L’explication du policier est pédagogique.
Une trentaine de policiers a été déployée avec des spécialistes de déminage accompagnés de leur chien. Ils étaient assistés d’une vingtaine de policier. Le Palais Rusca a reçu un appel peu avant 9h. Les forces de sécurité sont intervenus instantanément. Ils ont pénétré dans le Palais Rusca, l’ont fouillé. 1h20 plus tard, l’alerte était levée. A 10h20, la Place du Palais de Justice retrouvait ses allures normales. Seul le personnel du Palais Rusca est autorisé à entrer dans l’enceinte. Une enquête sera menée pour essayer de retrouver l’auteur de cette alerte à la bombe.