À la demande, qu’est-ce-que tu va faire, il choisi de répondre : je te dis ce que je ne vas pas faire.
En jouant sur la syntaxe le président du Conseil Départemental a essayé de se sortir de l’interrogation concernant son positionnement pour le deuxième tour de la présidentielle : » À l’aube d’un second tour qui opposera deux visions diamétralement opposées pour l’avenir, les voix des Français, libres et indépendants, n’appartiennent à personne…. A titre personnel, fidèle à mes convictions et à ma famille politique, je m’inscris dans la ligne du Bureau politique des Républicains exprimée par Christian Jacob et ma voix n’ira pas à la candidate du Rassemblement National, Marine Le Pen « .
Donc, on peut constater une certitude : Charles-Ange Ginésy ne votera pas MLP.
À ce point, ils lui restent trois options : ne pas voter (abstention), ne pas choisir (bulletin blanc) ou voter le président sortant.
Charles-Ange Ginésy ne suit pas Eric Ciotti qui a proclamé : « jamais Macron ». Il choisit le demi-choix, celui de l’incertitude.
Il nous fait penser à un passage du roman Bartebly le scribe, là ou son auteur Henri Melville (celui du célèbre roman Moby Dick) : fait dire au lamentablement respectable personnage (Bartleby), épigone de la résistance passive : I would prefer not to (je préférerai que non).