Même s’il n’est resté que trois années sur la côte d’azur, le buteur argentin a marqué à tout jamais l’histoire de l’OGC Nice. Aujourd’hui, le natif de Baradero a annoncé qu’il prendrait sa retraite à la fin de la saison.
De 2012 à 2015, les fans de l’OGC Nice ont pu assister aux exploits d’un attaquant qui débarque tout droit de l’Ajax Amsterdam : Dario Cvitanich.
Pendant trois ans, “Super Dario” a terrorisé les défenses de Ligue 1 avec une finition spectaculaire qui lui a permis d’inscrire un total de 36 buts en 76 apparitions sous les couleurs rouges et noires.
Sa saison 2012-2013, où il marque 19 buts, reste encore dans tous les esprits à Nice. Dans les colonnes de So Foot, l’Argentin est revenu sur cette première année au Gym, qu’il considère comme sa meilleure saison de sa carrière.
« J’ai eu la malchance que Zlatan soit là ! (Ibrahimović avait inscrit 30 buts). Je n’étais ni rapide ni grand. En arrivant, je me suis dit : comment je vais faire pour m’adapter au foot français avec des joueurs aussi physiques ? Il faut que tu puisses avoir cette réflexion avec toi-même pour avancer. Comment je vais me débrouiller ? Il faut que je sois efficace à chaque fois que je vais avoir une action. J’ai énormément travaillé les anticipations et ma précision devant le but. Mais c’est surtout mon travail mental qui a fait la différence. Je me suis adapté pour survivre. Et puis j’avais une super équipe autour de moi. On n’était pas des stars, mais un vrai groupe. Tout ce que je tentais, ça rentrait. C’est la meilleure saison de ma carrière ».
Après ces trois années dans la capitale azuréenne, Cvitanich ne se sent plus en odeur de sainteté au Gym. Selon lui, c’est le club qui ne voulait plus de lui, tandis que Jean-Pierre Rivère disait que c’est l’attaquant qui souhaitait partir.
Finalement, à 6 mois de la fin de son contrat, le buteur quitte la France et la Côte d’Azur pour retourner au Mexique dans le club de Pachuca. Mais même après son départ, Dario Cvitanich garde toujours l’OGC Nice dans son coeur :
« Quand je regarde un match du Gym, je suis nerveux comme si j’étais encore sur le terrain ! J’ai beaucoup de plaisir à les voir aujourd’hui. J’avoue que ça donne un peu envie d’être avec eux ! À l’époque, quand on terminait quatrièmes, c’était un exploit. Maintenant, depuis quelques années, c’est devenu normal qu’ils soient à ce niveau. Ça veut dire que les choses ont été bien faites. Il m’arrive encore d’échanger avec Julien Fournier. Je suis heureux que les Niçois puissent profiter d’un club sportivement à la hauteur de leur fanatisme. Le supporter de Nice est spécial. Le stade du Ray, c’était quand même quelque chose »
Après ce transfert au Mexique, Cvitanich décide de retourner en Argentine pour porter les couleurs sous lesquelles il a débuté en professionnel, celles de Banfield. Il inscrit 25 buts en deux saisons et quitte le club pour le Racing Club en 2019. Le club basé à Avellaneda, sera le dernier de Super Dario puisqu’il a annoncé hier mettre un terme à sa carrière de joueur.