Nice- Premium : Pour commencer, voici quatre questions d’usage :
Nom: FRICERO
Prénom: Emmanuel
Age: 26 ans
Profession: Réalisateur, scénariste, producteur
Maintenant, parlons de choses sérieuses :
N-P : Des témoins affirment vous avoir vu rôder sur les lieux de certains tournages de courts-métrages. Confirmez-vous cette information ?
E.F. : J’avoue. Je suis coupable… et multirécidiviste ! Cela fait très longtemps que je réalise et participe à des courts-métrages. Mes premiers émois cinématographiques ont commencé à l’âge de huit ans avec la caméra de mes parents… et je ne me suis plus jamais arrêté ! A cette époque, je tournais de petits films avec ma famille et mes amis dans les rôles principaux et secondaires. C’est à cet âge que j’ai su ce que je voulais vraiment faire : réalisateur.
N-P : Quelle est donc la raison de votre présence sur ces lieux ?
E.F. : Tout simplement la passion, le plaisir et l’amour du cinéma. Une envie également de raconter des histoires, de passer un message au public et de réaliser mon rêve d’enfant.
N-P : Depuis combien de temps fréquentez-vous ce milieu ?
E.F. : Officiellement depuis 2004, l’année où j’ai obtenu mon diplôme de l’Ecole supérieure de réalisation audiovisuelle de Nice (ESRA) et ou j’ai commencé à travailler pour la télévision et le cinéma, sur des tournages de documentaires, de clips et de longs-métrages.
N-P : En quoi vous attire-t-il ?
E.F. : Le côté strass et paillettes ne m’attire pas vraiment. Ce qui m’intéresse réellement, c’est de pouvoir réaliser des films et de raconter des histoires afin de donner du plaisir, des émotions aux spectateurs. Ma seule prétention est de le divertir et de le faire voyager dans un autre monde le temps d’un film.
N-P : Vous vous doutez certainement pourquoi nous vous avons convoqué ?
E.F. : Oui, j’ai une petite idée… C’est sans doute à propos de mon dernier court-métrage produit par notre association Fricero Films, pour lequel nous organisons une avant première le 30 août prochain.
N-P : Nous avons appris de source sûr que vous êtes mêlé de très près à ce qu’on prétend être » La dernière leçon du Parrain » ?
E.F. : C’est exact, vous étés décidément bien renseignes… Je suis le réalisateur, le co-scénariste et l’un des producteurs du film. Nous avons démarré le projet avec Fricero Films il y a presque trois ans. Nous avons écrit les premières lignes du scénario en septembre 2005 et cette longue aventure est en train de toucher au but.
N-P : Comment vous vous y êtes pris pour réaliser ce court métrage ?
E.F. : Nous avons d’abord élabore des dossiers à la recherche d’un financement. Nous avions des contacts suite à un de mes courts-métrages précédents, Hommes de main, mais rien n’a abouti. Nous avons donc décidé de le financer nous-mêmes. Nous sommes d’une nature à ne jamais renoncer. La Dernière Leçon du Parrain est le film le plus ambitieux et le plus abouti de ma jeune vie de cinéaste. Dès le départ, j’ai envisagé sa réalisation comme celle d’un long-métrage.
N-P : Pourquoi vous êtes vous lancé dans ce monde de mafia espagnoles ?
E.F. : Le milieu « gangster » est un sujet qui m’attire particulièrement depuis très jeune. Je suis fasciné par ce côté « famille » mélangé à la peur et la trahison, alors je m’y suis intéressé de plus près. Nous en avons fait une fiction avec des personnages principaux hispaniques, étant moi-même d’origine espagnole.
N-P : Maintenant, que vous venez d’avouer être le cerveau de ce court métrage, êtes vous prêt à nous révéler les noms de vos complices ?
E.F. : Je suis prêt mais je ne suis pas sûr de pouvoir tous les citer, je m’en excuse d’ores et déjà, mais je les remercie tous. Mes complices sont les acteurs principaux Daniel Lentini (également co-scénariste), Régis Braun, Yoan Vidal, Patrick Stuart (également Responsable des effets spéciaux plateau), Anne Ghenassia, Maria Soriano et Raphaël Boyes. Il y aussi les producteurs Alexandre Fricero, Julien Fricero, Jérémy Gonzales, Olivier Landry (également directeur de la Photographie) et Loïc Landrau (également co-scénariste). Les derniers que je dénoncerais sont Franck Ancelin, le compositeur de la musique originale, Jérôme Mettling qui s’est occupé du montage et des effets spéciaux numériques, Nicolas Jeannin de la post-production sonore et le coordinateur des cascades et combats Jean-François Marras.
N-P : Notre garde à vue se termine, comme vous avez été coopératif, on vous libère mais avant de partir veuillez répondre, je vous prie aux deux questions suivante :
Maintenant que vous avez réussi à mettre en image » La dernière leçon du Parrain « , que comptez-vous faire ?
E.F. : Nous avons énormément de projets, mais nous comptons dans un premier temps faire vivre le film au maximum, le diffuser, l’envoyer auprès de festivals, chaînes de télévision, producteurs et distributeurs…. Notre but aujourd’hui c’est de montrer notre travail en espérant qu’il plaise et de nous faire connaître auprès des professionnels afin de continuer notre marche en avant dans le 7ème Art et nous l’espérons, pourquoi pas, passer à un premier long métrage.
N-P : Quel est votre film et acteur fétiche ?
E.F. : C’est une question très difficile, car il y a énormément de films et d’acteurs que j’affectionne particulièrement dans des styles complètement différents. Mais je citerais quand même comme un de mes films préféré « Carlito’s Way » (L’Impasse) de Brian De Palma avec Al Pacino et Sean Penn. Je n’en dirais plus qu’en présence de mon avocat. Merci.
Site Internet du Court Métrage : www.laderniereleconduparrain.fricerofilms.com
