« C’est avec une émotion toute particulière que je viens poser la première pierre de cet établissement et j’en suis très heureuse. L’institut Claude Pompidou doit être porteur de polyvalence, il a pour objectif d’être un modèle contre la maladie d’Alzheimer» à annoncé Bernadette Chirac, Présidente de la fondation.
C’est lors d’une visite à Nice en 2004 que Claude Pompidou a décidé de créer un centre dédié à cette maladie. « Le choix de Nice s’imposait de lui-même car le CHU possède une équipe médicale de très haut niveau dont la composante gériatrique, neurologique et psychiatrique est reconnue au plan national et international » explique Bernadette Chirac. Cette dernière à tenu à poursuivre par un hommage à sa prédécesseur Mme Pompidou citant cette célèbre phrase de Descartes si souvent prononcée par celle qui a fait des malades et des plus démunis le grand combat de sa vie « N’être utile à personne c’est n’être bon à rien».
La pose de la première pierre de l’institut a donc eu lieu sur le site historique de la Fondation Dabray [[Ancien Hospice puis centre d’art contemporain, aujourd’hui désaffecté et propriété du CHU. Il avait été légué jadis à la ville de Nice par Séraphin Dabray]] de Nice, au 10 rue Molière.
Ce projet en harmonie avec le plan national et départemental Alzheimer se caractérise par une architecture spécifique réalisée par l’architecte azuréen Marc Barani.
Le montant total des dépenses envisagées pour la construction du centre s’élève à 23 728 813 euros. Des subventions ont généreusement été apportées par la fondation Claude Pompidou elle-même [[10 millions d’euros]] ainsi que par le département, le plan Etat Région et la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA).
Des chiffres alarmants
Il est impossible de parler de cette maladie sans rappeler ces chiffres alarmants : 860 000 personnes en France en sont atteintes et 225 000 nouveaux cas apparaissent chaque année. Dans les Alpes-Maritimes, 18 000 personnes souffrent de la maladie. Ce département est particulièrement touché par le vieillissement de la population : 22% de ses habitants ont plus de 65 ans.
Situé au cœur de la cité Azuréenne, ce centre a pour objectif premier l’information. Mais il se doit également de guider et soigner les malades ainsi que dépister la maladie et développer la recherche clinique. Les nouveaux locaux de l’institut de Nice seront opérationnels dès 2011. Ils permettront un hébergement de 72 lits ainsi qu’un accueil de jour de 19 places[[au tarif de 51€ par jour]]. Ils abriteront également les locaux de recherche clinique ainsi que le centre de recherche et de mémoire du CHU de Nice. « En posant symboliquement la première pierre, la fondation Pompidou et le Centre Hospitalier de Nice marque le souhait d’agir ensemble » a rappelé madame Chirac.
