Dès l’entame de match, les supporters niçois pouvaient nourrir quelques craintes avec une série de corners au bénéfice de sochaliens libérés et bien décidés à tenter crânement leur chance pour s’extirper de cette maudite dernière place du classement. Heureusement, les cinq coups de pied de coin en moins de dix minutes ne profitent pas aux lionceaux. Fae et Hellebuyck tentent bien d’inquiéter Teddy Richert mais sans succès alors que Marvin Martin oblige Lionel Letizi à dégager une belle tentative des deux poings. Bon sang ne saurait mentir, Frédéric Atonetti donne de la voix et du geste pour exhorter son commando à jouer plus haut et Loïc Rémy donne l’exemple en inquiétant le portier sochalien qui gagne tout de même son duel face à l’attaquant niçois qui semble bien seul à la pointe de l’attaque rouge et noire au cœur de laquelle Bamogo et Mouloungui sont totalement transparents. Juste le temps pour Hellebuyck de faire briller Richert et l’arbitre, Fredy Fautrel, renvoie les deux formations aux vestiaires.
Après la soufflante de Rennes, on se dit que le technicien niçois à certainement choisi les mots pour recadrer ses hommes et qu’un autre spectacle est à attendre en seconde période pendant laquelle les minots du challenge Orange sont aussi peu réaliste que leurs ainés. Pas de changement à la pause et les 22 mêmes acteurs repartent pour 45 nouvelles minutes. Echouafni trouve alors la bonne inspiration pour lancer en profondeur Mouloungui qui trouve sur sa route Teddy Richert dans un choc laissant les deux hommes à terre. Le ballon lui continue sa course tranquillement vers le but sochalien et malgré le retour désespéré de Daf, l’OGC Nice ouvre le score sur un véritable but gag. Les deux hommes se relèveront finalement après quelques secondes et le ballet du coaching pouvait alors commencer. Modeste remplace Mouloungui côté niçois alors que Privat et Birsa se substituent à Boudebouz et Pitau côté Sochaux. Carton jaune, mais cette fois à quelques abrutis du public qui sifflent la sortie de l’ancien niçois. Le match retombe alors dans la médiocrité et seul Ben Saada tire son épingle du jeu en apportant un peu de sang neuf.
Plus que 20 minutes à jouer et la victoire semble pouvoir se dessiner pour les aiglons mais c’était sans compter sur le coup de patte et de génie du nouvel entrant, le slovène Valter Birsa qui ajuste Lionel Letizi d’une belle frappe du gauche après un tout aussi joli contrôle du droit sans qu’aucun défenseur ne s’oppose. Coup de tonnerre sur le Ray et plus qu’un quart d’heure pour les aiglons pour essayer de renverser la vapeur. Antonetti remplace Bamogo par Ben Saada et lance Coulibaly en lieu et place de Faé et Ben Saada alors que Francis Gillot remplace lui un Daf très nerveux per Pichot. Malgré cela le jeu ne décolle pas et les aiglons ne semblent pas en mesure d’inquiéter à nouveau Richert alors que Pichot et Maurice-Belay sont fortement diminués côté sochaliens. Cyril Rool, un des rares combattants de la soirée tente bien de servir Modeste qui se retrouve seul face au gardien sochalien mais l’attaquant niçois, fidèle à son match, gratifie le public des secondes d’un fantastique loupé.
Certes, Teddy Richert sort un bel exploit dans les dernières secondes en détournant un superbe coup-franc mais il n’aurait pas été franchement juste pour les hommes de Francis Gillot de perdre dans de telles conditions tant ils ont montré courage et détermination tout au long de cette rencontre. C’est donc finalement sur un score de parité justifié que se séparent les deux formations avec d’un côté le sentiment du travail accompli et de l’autre des regrets à nourrir avant d’affronter la synthèse certainement acerbe de leur entraîneur. Le début de saison à fait rêver du côté de la maison rouge et noir et il est à espérer que le niveau de jeu puisse gravir à nouveau quelques échelons sinon… Attention au cauchemar !!!
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