En pleine turbulence financière et bancaire, le Crédit Mutuel Méditerranéen ne s’affole pas et son client non plus, étrange non ? Pas si l’on connaît le fonctionnement de cet établissement financier et de cette fédération qui n’a pourtant été créée qu’en 1976 mais qui compte néanmoins 90 caisses de Perpignan à Menton. Dans cette « maison » on ne parle pas d’agences mais de caisses, pas de clients mais de sociétaires et pas de bénéfices mais d’excédents. On ne fait pas de placements à hauts risques, c’est plutôt une gestion de » père de famille » mais qui peut se vanter d’avoir toujours été à la pointe des services télématiques pour le public.
Tout cela n’est pas seulement de la sémantique, cela reflète surtout des comportements différents. En premier chaque caisse est autonome dans son fonctionnement avec son propre conseil d’administration élu par l’assemblée générales des sociétaires, tous bénévoles. Si la fédération compte onze cent salarié(e) s, elle peut s’appuyer sur autant de bénévoles qui résident dans le périmètre de chaque caisse et qui veulent s’impliquer dans le développement de cette banque de proximité.
Comme il n’y a pas d’actionnaires et pas de bénéfices à redistribuer, les excédents sont utilisés pour faire face au développement, qu’il soit dans l’économie locale ou bien dans la solidarité et le social. Les projets ne manquent pas avec pas moins de 7 nouvelles caisses qui sont programmées dans les deux ans à venir.
A La Trinité, les travaux sont en cours tout comme à Nice-Garnier. Les locaux ont été achetés en août au Cannet-Rocheville et le 21 décembre prochain devrait s’ouvrir à Nice-Arénas – dans le nouvel ensemble Horizon- la plate-forme professionnelle avec de nouveaux locaux administratifs sur une surface de 1500 m2.
Dire que l’implantation du Crédit Mutuel dans les Alpes-Maritimes et en premier à Nice a été déclenchée pour répondre à la demande des sociétaires alsaciens qui venaient régulièrement en vacances et ne trouvaient pas de relais locaux pour leur banque !
En quarante ans, le nombre de caisses a été multiplié par 4 jusqu’à maintenant. Les deux premières, Nice-Joffre (présidée par Jean-Jacques Papini et dirigée par Jean-Claude Couture) et Nice-Avenue (présidée par Roger Azencott et dirigée par Jean-Paul Luciani) ont édités un journal « anniversaire ». C’est Nice-Avenue qui va fermer le ban ce samedi. Alors si vous voulez en savoir plus sur cette banque pas comme les autres, n’hésitez pas à franchir les portes, un atelier sur l’ISF et un diaporama sur l’histoire de cette agence sont notamment au programme de cette journée pas ordinaire. .