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22 novembre 2024

Gilles Simon :  » Je sais de quoi je suis capable « 

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Première partie de l’interview de Gilles Simon


jpg_2829912364_cc329e71f3.jpgNice-Premium : Récemment dans la presse, il y a eu pas mal de commentaires sur ta place de dixième joueur mondial. Ca te préoccupe ?

Gilles Simon : Non, ça ne me gêne pas. Il doit y avoir une pointe d’aigreur mais c’est leur avis. Ils doivent se sentir plus forts, mais moi je reste concentré sur mes performances. Ce n’est pas eux qui vont faire que je vais me sentir moins bien. D’ailleurs, j’étais pareil quand j’étais quarantième. S’il y avait un joueur que je pensais être à mon niveau, je le disais. Mais je ne joue pas en fonction de leur avis surtout que c’est la génération d’avant. Si c’étaient ceux de la mienne, ça me ferait plus mal, mais on se connaît donc ils ont dit du bien de moi. Les autres sont surpris car ils ne me voient pas jouer, ils ne savent pas ce que je suis capable de faire. Je sais que je travaille et que je progresse. En six mois, on apprend beaucoup. On est plusieurs à avoir 22-23 ans, et on évolue ensemble.

N-P : Justement, on parle beaucoup de ces quatre jeunes (Monfils, Tsonga, Gasquet et donc Simon) dans les vingt premiers. Es-tu surpris par ce classement ?

G.S. : Non, pas du tout. Ce sont des joueurs que je connais, je sais de quoi ils sont capables. Dans la presse, on fait apparaître cette nouvelle génération, donc les plus anciens se sentent un peu laissés pour compte. Pour revenir sur ta question précédente, on va dire qu’ils ont un peu d’orgueil et de fierté mal placée.

N-P : Quel est ton avis sur  » l’affaire  » des Wild-Cards du Masters Series de Bercy données aux jeunes plutôt qu’aux anciens et qui n’ont pas passé un tour ?

G.S. : C’est important de miser sur les jeunes. Quand on donne une Wild-Card, on ne le fait pas en se demandant lequel a le plus de chances de passer sinon on l’aurait donnée à Fabrice Santoro ou à Julien Benneteau. C’est clair qu’eux ont plus de chance de passer qu’un jeune qui joue sur le central et dont c’est le premier match en Masters Series. Une Wild-Card est utile pour acquérir de l’expérience et qu’ils se souviennent des expressions qu’ils ont eu. Chacun a eu une rencontre crispée, mais ce sont des sensations qu’ils doivent maîtriser. En ce qui concerne les anciens, s’ils disent qu’ils méritaient d’être à Bercy, ils auraient du l’être par leur classement et non pas, en espérant une hypothétique Wild-Card.

jpg_2958999417_afb56b24fc_b.jpgN-P : En ce qui concerne Shangaï, est-ce que tu y pense ?

G.S. : Pour l’instant, je reste concentré sur le tournoi. Mais c’est vrai que je dois faire des démarches qui ne me plaisent pas forcément, comme le visa ou le billet d’avion. Je n’ai pas le choix, et ça signifie que ce n’est pas si loin que ça…

N-P : Tu joues en double, quel est l’intérêt ? Tu pourrais te fatiguer pour rien, non ?

G.S. : Il y a beaucoup d’intérêt. On surestime trop la débauche d’énergie, car on joue rarement plus d’une heure. Ca m’a permis aussi de jouer sur le central, et de voir comment réagissent les balles. Sinon, le seul moyen était de m’entraîner à huit heures du matin. Ca me permet aussi de bosser les coups importants sur dur comme la vollée, les retours ou les deuxièmes balles que je dois taper plus forte. De plus, un match en double est beaucoup moins violent qu’un entraînement. Et puis, si je passe les tours dans les deux tableaux, je lâcherai le double, c’est pour ça que je joue avec un joueur de simple.

N-P : Pour finir, être reconnu par le public, c’est important pour toi ?

G.S. : Ca fait plaisir, surtout quand les gens prennent du plaisir à me voir jouer et à regarder un match comme celui contre Nadal. En revanche, être reconnu dans la rue, je m’en fiche un peu. On parle beaucoup de nouvelles têtes. Mais je garde la tête froide par rapport à la surmédiatisation.

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