Ca y est c’est fait. L’OGC Nice est en finale de la Coupe de la Ligue. Un but d’Ederson a la 88ème minute a suffit pour effacer 9 ans de disette. Un but que tout le peuple niçois a attendu et espéré, que ce soit devant son écran de télévision, d’ordinateur en écoutant son poste de radio ou bien sur en étant dans les travées du stade Louis II.
17341 spectateurs et combien de niçois? 8 000? 10 000? 12000? Une seule chose est sûre: ils étaient partout.
Des populaires, lieux habituels des visiteurs en passant par les premières, les latérales, les secondes et même pour les plus téméraires en pesage… le stade Louis II a vraiment fait la part belle aux niçois. Même Clément d’Antibes accompagné de son fidèle Balthazar est venu apporter son soutien à des niçois plus que jamais sur la route d’un succès tout tracé. 
Tous les joueurs niçois sont d’accord pour dire que les supporters rouge et noir leur ont apporté le petit plus qui fait souvent la différence dans ce genre de match. Les derbys sont toujours chauds et celui là n’a pas dérogé à la règle.
Un jeu musclé et des actions dangereuses, voilà ce qui a le don de galvaniser les hommes et de donner envie de soutenir son équipe.
Vértitable douzième homme comme à son habitude, le peuple niçois a poussé ses joueurs à marquer ce but libérateur. Comme un symbole c’est le jeune brésilien de Nice, déjà merveilleux buteur la saison dernière contre ces mêmes monégasques qui libère les siens et les envoie au Stade de France.
Nice-Première au coeur des Pesages
Devant la rumeur persistante au sujet de la billetterie monégasque qui interdisait l’accès aux niçois dans les zones réservées aux supporters de l’AS Monaco, Nice Première a pris le parti de vivre ce match au combien important au sein même de la tribune monégasque.
Entré dans le stade vers 20h 15 et après avoir dissimulé mon maillot rouge et noir (afin de déjouer le cordon de sécurité), j’ai tout de suite cherché à me rapprocher d’éventuels niçois qui auraient eu la même idée que la mienne. Certains n’hésitaient pas à arborer des écharpes ou des drapeaux sur le côté gauche de la tribune. Je me suis donc naturellement dirigé vers eux et nous avons pu suivre le match tranquillement. Au fur et à mesure du déroulement de la rencontre, les masques sont tombés et l’on voyait bien qu’il y avait quand même pas mal de niçois ou de sympathisants au sein de cette tribune.
Mais le point culminant du match fut le coup de tête rageur d’Ederson. Mes nouveaux amis et moi avons eu la chance d’y assister au plus prés, le but ayant été marqué sous nos yeux. S’en est suivie une scène irréaliste, avec tout le côté gauche de la tribune qui sautait à l’unisson du reste du stade. Il a fallu le déploiement des forces de police pour calmer les quelques « ultras » rouge et blanc qui n’ont pas apprécié de se faire gentiment chambrer au sein même de leur tribune.
Quelques dégagements héroïques plus tard, Laurent Duhamel délivrait tout un stade en ébullition en renvoyant les 22 acteurs aux vestiaires. Les pesages se sont vidées en moins de temps qu’il fallait pour le dire et toutes les tribunes ont pu communier avec leurs héros.
Un tour d’honneur entrepris par quelques joueurs a permis à des supporters privilégiés de récupérer des maillots. Il faut remercier particulièrement Pancho Abardonado qui comme à son habitude n’a oublié personne, excepté les pesages!!! Mais on ne peut pas lui en vouloir, n’est ce pas?
Une bien belle soirée comme on aime en passer dans un stade de football. Une bien belle soirée qui en appelle une autre bien sur. LA plus belle pour le club depuis la dernière finale de 97. Balthazar commence déja à y réfléchir, lui qui a prouvé ce soir qu’aprés la Corée en 2002 et le Portugal en 2004, il lui restait quand même encore un peu de magie…
