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22 novembre 2024

Christian Estrosi fait ses vœux à la presse niçoise

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jpg_logo_voeux_presse.jpgL’entente entre les politiques et les médias n’est pas toujours cordiale. A Nice, cela semble plutôt bien se passer pour Christian Estrosi. Le maire qualifie 2008 de « bien remplie ». Remerciant la presse de lui avoir accordé tant de place tout au long de l’année, l’ancien secrétaire d’Etat à l’Outre-mer souhaite que 2009 se déroule de la même manière et que ses relations avec la presse locale ne se dégradent pas. « J’ai beaucoup de respect pour vous et votre métier. J’espère continuer à partager ce climat de qualité », exprime-t-il. Selon lui, les journalistes et les hommes politiques se ressemblent. « Nous avons le rôle du mal-aimé ».

Questions-réponses sur l’actualité

Après un discours d’une vingtaine de minutes, un jeu de questions-réponses commence. Christian Estrosi ne fera pas « parti du remaniement ministériel. Chaque chose en son temps », indique-t-il, en précisant avoir une multitude de choses à effectuer à Nice. S’il n’en manifeste pas l’envie, on est en droit de se demander pourquoi avoir placé Éric Ciotti à la tête du Conseil Général, si un poste au gouvernement ne lui était pas prédestiné.
Néanmoins, l’année 2009 doit être celle de la proximité et de la mise en beauté de la ville si l’on se fie aux déclarations des élus locaux. Sur les 26 milliards d’euros annoncés par le président de la République pour relancer l’économie, entre 80 et 120 millions vont dans les caisses niçoises. La mairie souhaite « soutenir le tissu économique par rapport à la crise financière ». Mais le Président de la toute nouvelle Communauté Urbaine a plusieurs projets de rénovation et de construction : Le MAMAC, le Palais Acropolis, les écoles et des logements (Pasteur, Ariane, les Moulins). Si Nice investit de façon conséquente, en 2009 elle récupèrera 11 millions d’euros pour financer ces travaux.

La grève SNCF : une situation inadmissible

jpg_photo_voeux_presse.jpgLe député-maire s’est attardé sur les réseaux de transport du département expliquant vouloir réunir les deux unités de transport du département en une seule d’ici quatre à cinq ans afin de rendre la vue plus facile aux 22 millions de personnes transportées en 2008. L’actualité aidant, il s’est emporté sur le conflit social à la SNCF. Depuis un mois et demi, plus de 20 000 voyageurs sont pénalisés. « C’est inacceptable et irresponsable d’avoir une telle attitude », s’agace-t-il.
« Les deux parties ne respectent pas les citoyens. Ils sont très impopulaires et ne font rien pour changer ».
S’il est trop tôt pour le juger dans ses fonctions de maire de Nice, Christian Estrosi est en tout cas un très bon communicant.

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