A l’issue de la défaite à Monaco en Coupe de France dimanche dernier, Frédéric Antonetti, l’entraineur du Gym, était fâché. Très fâché. Ces joueurs n’ont pas affiché l’état d’esprit nécessaire lors d’un derby ou un match de Coupe. Conséquence, une élimination sans gloire (1-0) alors que les rouge et noir n’avaient plus perdu en Principauté depuis 1996.
En championnat, les Aiglons figurent bien. Confortablement installés à la huitième place, les Niçois possèdent cinq points d’avance sur Lorient, leur premier poursuivant. L’an dernier déjà, ils avaient terminé à cette même place, après avoir frôlé l’Europe durant toute la saison. Une belle performance étant donné le peu de moyens dont dispose l’OGC Nice.
Le club azuréen se rend donc dans le Nord samedi pour y affronter Valenciennes. Une occasion de prendre celui de Lille et Paris, respectivement à deux et trois points devant.
« 19 finales pour VA »
En s’engageant avec le VAFC début janvier, Jean-Claude Darcheville, l’ancien attaquant de Bordeaux et Glasgow, savait que la partie serait serrée. 19ème avec 15 petits points à la trêve, l’équipe d’Antoine Kombouaré doit jouer « dix-neuf finales » lors de la phase retour. La mission maintien a bien débuté la semaine dernière sur le terrain de Lorient. Un match nul 1-1 qui regonfle le moral et donne l’envie de réussir le pari.
17ème en 2007 pour sa première saison dans l’élite puis 13ème l’an passé, Valenciennes avait vraiment progressé. Mais la perte de son buteur Steve Savidan à l’intersaison a sans doute eu plus de répercussions sur les résultats du club qu’on ne le pensait. Il y a quelques semaines, le Président Francis Decourrière a demandé à l’entraineur de redresser la barre. C’est ce qu’il tente, à l’aide de ses joueurs. Depuis la reprise, ils sont toujours invaincus. 0-0 à Toulouse en Coupe (élimination aux tirs au but), 1-1 à Lens en amical le week-end dernier et donc même score à Lorient. Valenciennes semble aller mieux au niveau du jeu. Mais ce qui compte impérativement pour se maintenir, ce sont les victoires. Et cela commence par être intraitable au stade Nungesser. S’ils veulent s’en sortir, les Aiglons doivent afficher le même état d’esprit commando que Darcheville, Pujol, Belmadi et leurs coéquipiers.