« De la Grande Guerre, Sam ne connaît ni les tranchées, ni le front, mais il partage la souffrance des survivants entassés au Royal, grand hôtel niçois transformé en hôpital de fortune. Ses nuits sont peuplées de cris plus obsédants encore que les images dont le prive sa cécité. Dans cet enfer de hurlements et d’agonie où il erre tel un fantôme, un parfum de femme le trouble soudain. C’est celui d’Héléna, une jeune infirmière russe, qui va rallumer en lui une lueur qu’il croyait éteinte pour toujours… »
Sur fond de drame historique, Raoul Mille peint une fresque poignante où se mêlent les destinées sentimentales de deux êtres sauvés par une passion lumineuse.
Raoul Mille :
Ecrivain et Conseiller municipal de la ville de Nice subdélégué à la culture, la littérature, la lutte contre l’illettrisme et l’histoire. Chevalier des Arts et des Lettres.
Raoul Mille a obtenu le Prix Interallié en 1987 pour les « Amants du Paradis » (Grasset), le Prix Paul Léautaud en 1993 pour « Père et Mère » (Flammarion), le Prix Baie des Anges en 1997 pour « Le Paradis des Tempêtes » (Albin Michel), le Prix de soutien à la création littéraire décerné par l’Académie Française en 2005 pour « Marie Bashkirtseff » (Albin Michel). En 2000 commence une collaboration avec Nice Matin pour une chronique intitulée « Ma Riviéra » qui durera 7 ans et qui fut publiée en 4 volumes aux Editions Giletta.
Dans ses romans comme dans ses chroniques Raoul Mille a toujours illustré la magie et l’histoire du pays de son cœur, Nice.