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22 novembre 2024

Julien Sablé : « A l’OGC Nice pour me relancer »

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© ogcnice.com
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Nice Premium : Julien, comment s’est passée votre intégration à l’OGC Nice ?

Julien Sablé : Au niveau personnel, bien. J’ai été bien accueilli, très bien accepté par le groupe. Mon adaptation a été très rapide car je connaissais pas mal de monde, notamment le coach, mais aussi Vincent Hognon, David Hellebuyck, Nicolas Dyon, Jean-Marie De Zerbi (préparateur physique et entraineur adjoint, ndlr) que j’ai connu à Saint-Etienne. J’ai côtoyé Loïc Rémy à Lens et puis j’ai déjà croisé pas mal de joueurs sur les terrains. Je n’arrivais pas en terre inconnue.

NP : Et sur le plan collectif ?

JS : Cela a été difficile. On avait une semaine décisive. Je suis arrivé après la défaite en coupe de France contre Monaco. Quand j’ai signé, on ne me parlait que de Vannes. On perd ce match et on loupe le stade de France. Ensuite, il y a eu la rencontre face à Lyon où je suis expulsé alors qu’on revenait bien. La semaine a été un peu compliquée mais ensuite les choses se sont mises en place d’elles-mêmes.

NP : Où en êtes-vous à présent ?

JS : Je suis dans une phase de relance où il faut reprendre confiance. C’est allé vite car on voit que sur mes prestations, j’ai bien bossé à Lens. Physiquement, j’étais bien dès mon arrivée. Mais il a fallu un petit temps d’adaptation. Avec le coach, on a voulu retravailler quatre mois avant la fin du championnat. Je donne le meilleur de moi-même pour bien m’acclimater et bien me préparer pour la saison prochaine.

« Le club fait un travail exemplaire »

NP : Pourquoi avoir choisi l’OGC Nice ?

JS : Me relancer était le but de l’opération. Je ne jouais pas beaucoup à Lens. Quand je jouais ça se passait bien. La concurrence ne me posait pas de problème particulier, j’étais bien accepté par le groupe. Mais je voulais jouer plus.
Le choix de Nice s’est fait naturellement car les valeurs du club me correspondent : le combat, la hargne,… Cela se rapproche un peu de Saint-Etienne au même titre que la façon d’appréhender le public, l’attente qu’il y a autour de l’équipe,…
La présence de Frédéric Antonetti m’a convaincu car mon premier objectif était de quitter la France parce que j’avais envie de connaître une expérience à l’étranger (Il a fait des essais en Angleterre et en Italie, ndlr).

NP : Comment expliquez-vous que l’équipe peine en ce moment ?

JS : C’est le lot de toutes les équipes en reconstruction. La politique du club est très claire : lancer des jeunes, relancer des joueurs au point mort et avoir des anciens qui encadrent le groupe tout en étant performants. Ce qu’ils ont fait est exemplaire. Ils ont perdu de gros joueurs à l’intersaison et personne ne les attendait aussi bien classé. Ça demande beaucoup d’énergie. Il y a aussi eu une part de réussite.
Quand vous misez sur une finale de coupe et que vous n’y parvenez pas, vous prenez un coup sur la tête. Mais il n’y a rien d’alarmant. Nos contenus de matches ne sont pas si mal. On me parle de manque d’envie mais je ne suis pas d’accord. Quand on est professionnel on a tout le temps envie de gagner. Après, il y les domaines de préparation, de concentration,…tout un tas de choses font que c’est parfois difficile. Néanmoins, cela montre aux jeunes de l’équipe qu’il faut manger son pain noir au début pour savourer les bons moments plus tard.

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