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25 novembre 2024

Paris-Nice 2009 : un final de feu, une semaine extraordinaire

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jpg_photo_1-2.jpgSublime, magnifique, merveilleuse,… Il n’y a pas assez de superlatifs pour qualifier la 67e édition du Paris-Nice. La dernière étape, dans l’arrière pays niçois (départ et arrivée Promenade des Anglais) a été haute en couleurs et rebondissements à l’image de la semaine. S’il y a un beau vainqueur en la personne de Luis Leon Sanchez (Caisse d’Epargne), l’animateur de la journée a été Alberto Contador. Maillot jaune en début de semaine, l’Espagnol n’a finalement pas pu récupérer la tunique (il finit 4e) et ne se console même pas avec la victoire d’étape, qui revient à Antonio Colom (Katusha). Pourtant, dès les premiers hectomètres du col de Porte, à 80 kilomètres de la ligne, le leader de l’équipe Astana (en attendant Lance Armstrong ?) attaque et cloue le peloton et ses principaux rivaux sur place, pour rejoindre les échappés, avec la présence du Français Sandy Casar (Française des Jeux). Le groupe comptera plus de deux minutes d’avance. Mais les hommes forts font rouler leurs équipiers pour finalement revenir à dix-sept secondes au final. A l’orgueil après sa terrible défaillance de la veille, Contador part seul mais se fera rejoindre avant Villefranche, par Franck Schleck et Colom. « Il a fait une échappée romanesque digne de Merckx ou Hinault », admet Christian Prudhomme, le directeur de course. « Mais sans Horner et Leipheimer (forfaits, ndlr) sont équipe est faible. Dans le cyclisme, sport individuel par équipes, il faut des équipiers costauds pour prétendre à la victoire finale », poursuit-il.

Prudhomme : « le plus beau Paris-Nice que j’ai vécu »

jpg_photo_2.jpgAuteur d’une semaine formidable, Sylvain Chavanel était lui aussi parti à la poursuite de Contador dans la descente du col d’Eze. Mais victime d’un saut de chaîne et d’une chute, il n’a repris sa place dans le peloton qu’à 2,5 kilomètres de l’arrivée et perd même sa deuxième place au classement général pour neuf secondes. « J’ai pris des risques dans la descente, c’est rare que je tombe mais sur Paris-Nice, les routes sont grasses », sourit-il, nullement déçu. Il est vrai que le Français n’avait pas de quoi s’attrister après ses belles prestations : « Deuxième ou troisième, pour moi, c’est un beau Paris-Nice. J’ai gardé ma place sur le podium. Alberto Contador était très fort aujourd’hui. Je n’ai pas à rougir de mes performances, trois jours en jaune, une victoire d’étape, toujours placé, et le maillot vert. Mon objectif est bien rempli. »
Mardi 10 mars, il prenait le maillot jaune, qu’il gardera trois jours, sur l’étape Ornal-Vichy après une belle course tactique. « Chavanel, c’est de la bonne graine. Il a pris de l’épaisseur, il a acquis cette maturité qui lui manquait pour s’imposer », explique Christian Prudhomme. « A Vichy, il était sur de lui. Il n’est pas certain qu’il aurait gagné cette étape deux ans plus tôt », continue monsieur Tour de France, avant de conclure : « Je suis très heureux. La semaine a été magnifique. C’est la plus belle édition du Paris-Nice que j’ai vécu, en tant que journaliste mais aussi à la direction de la course. Il y a eu des bouleversements partout. En plaine, en montagne, en montée, en descente, même sur le plat avec les bordures. La marque de fabrique de cette course est le suspens, mais là, c’était magique ».
Début juillet, nouveau rendez-vous cyclisme à Nice puisque le Tour de France passera par la capitale azuréenne après le départ de Monaco.

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