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22 novembre 2024

Boxe: Mormeck – La vengeance dans la peau

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Photo www.mormeck.com
Photo www.mormeck.com
Quatre combats en deux ans, la ceinture des lourds, une revanche sur David Haye. Jean-Marc Mormeck reprend le chemin des rings et annonce un chemin de croix. Dans les colonnes de L’Equipe ce mardi, l’ex champion du monde lourds légers WBA et WBC livre son programme de reprise. Le défi n’a d’égal que la fierté du champion.
Difficile de ne pas s’en souvenir. Jean-Marc Mormeck domine tout le combat et s’incline. Un uppercut terrible droit en contre en plein milieu du septième round. L’arbitre, contraint d’arrêter le combat, offre la double ceinture WBA-WBC des lourds légers à David Haye. Le titan guadeloupéen bégaie quelques mots au micro des télévisions, toutes mobilisés pour ce combat historique au Palais des Sports Marcel Cerdan de Levallois.
Ces mots, teintés de regrets et d’assauts répétés et mal récompensés, Jean-Marc Mormeck les durcit aujourd’hui. Motivé mais peu affûté, le colosse tient à prouver que la boxe mondiale ne peut se contenter des Valuev voire des deux Klishko. La catégorie reine, les lourds, aspire à être chamboulée en WBA.

Mormeck vise Haye

Le Russe Nicolay Valuev attend un challenger, David Haye se dessine comme le prochain prétendant. Jean-Marc Mormeck s’octroie deux ans et quatre combats avant de croiser les gants avec le Britannique. La dernière confrontation, et l’ultime rendez-vous de Mormeck avec un ring de boxe, remonte à novembre 2007. 17 mois plus tard, on reconnaît mal « The Marsman », le tireur d’élite.
Des kilos superflus, Jean-Marc Mormeck apparaît lourd mais surtout ballonné par l’inactivité. On accorde pourtant du crédit à ses déclarations. Reprendre une ceinture, le Guadeloupéen l’a déjà fait. O’Neil Bell s’en souvient.
En 2002 face à Virgin Hill et en 2005 devant Wayne Braithwaite, Mormeck s’accapare les ceintures WBA puis WBC des lourds légers.
Fort de cette double ceinture, le Français est nommé boxeur de l’année par le magazine américain Ring. Historique pour un Tricolore. Mormeck semble intouchable et essuie sa première grosse désillusion.
Janvier 2006, dans le mythique Madison Square Garden de New York, le Français encaisse le premier KO de sa carrière contre le Jamaïcain O’Neil Bell. Battu, Mormeck refuse d’être abattu. Le natif de Pointe-À-Pitre ronge son frein treize mois avant de prendre sa revanche et ses deux ceintures. Aux points, Mormeck vient à bout du Jamaïcain en mars 2007 à Levallois. La décision, vivement contestée nourrit, presque un combat en marge du ring. Le fait est là : Mormeck a retrouvé son honneur.

Deux ans quatre combats

Ces ceintures en lourds légers diffusent une odeur obsolète pour Mormeck aujourd’hui. Il a refusé la proposition de son ancien promoteur Don King de combattre le champion du monde WBA lourds légers Guillermo Jones.
Le boxeur est avide de vengeance et de reconnaissance. Il veut se battre contre un homme, non pour les titres. En novembre 2007, Jean-Marc Mormeck domine David Haye durant six rounds avant l’uppercut fatal. « Je veux faire les choses dans l’ordre. Je veux faire des combats pour arriver à lui ». Gavé de certitudes, Jean-Marc Mormeck passe chez les lourds. Saturé de revanche, Jean-Marc Mormeck se donne quatre combats. L’orgueil et l’ambition le ramènent sur le ring. Et ça, c’est du lourd.

Visitez le site internet de Mormeck

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div style= »text-align: right; »>Rémi Alezine

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