Pour la seconde année consécutive la présentation du Guide Gantié dans les Alpes-Maritimes s’est déroulée autour du Cap d’Antibes et nul ne s’en plaindra car le coin regorge de lieux de prestige et de charme sans oublier les « bonnes tables ».
En 2008, nous avions été accueillis aux Pêcheurs mais c’était avant les très gros travaux de transformation. Cette année, nous avons poussé un peu plus loin la ballade pour franchir la grille du prestigieux Eden Roc, le restaurant. Pas le fameux palace qui avait hébergé pour la première fois le non moins célèbre Gala de l’Amfar pendant le Festival de Cannes et la pléiade de stars mondiales emmenées par Sharon Stone. Nous étions trop nombreux pour cet établissement qui a misé sur la discrétion pour préserver l’intimité des ses hôtes de renom…
Lorsque l’on est majeur, on se dit que l’on peut faire ce que l’on veut sans demander la permission des parents mais il ne faut pas trop en demander. 18 ans c’est précisément l’âge du guide gastronomique qu’a conçu notre confrère Jacques Gantié et qui n’est ni rouge ni bleu, juste les couleurs de cette Provence, de cette Côte d’Azur et des provinces italiennes limitrophes qu’il veut faire découvrir d’une autre manière.
En fait ce guide est le prolongement naturel de la rubrique « Cartes sur table » qu’il a créée pour Nice-Matin, il y a vingt trois ans. Comme on aurait dit quelqu’un « la gastronomie c’est son dada » d’autant qu’il y mêle harmonieusement le tourisme. Son ambition, c’est de provoquer des rencontres pas comme les autres avec des hôtels, restaurants ou producteurs régionaux.
Une philosophie et un humanisme que partageait Michel Comboul, l’ex PDG du Groupe Nice-Matin, venu en ami pour cette nouvelle présentation au cours de laquelle j’ai pu immortaliser la reconstitution du trio Maurice Huleu-Jacques Gantié et Michel Comboul qui a sévi avec brio et pendant de longues années dans les colonnes du quotidien régional.
Pas facile à réaliser lorsque le cerbère de service vous prend pour un invité lambda parce que –en tant que journaliste- vous avez eu la courtoisie de mettre un costume avec chemise et cravate assorties à la hauteur des lieux pour venir parler de cet événement. Sans oublier qu’il ne vous croit pas journaliste en voyant la petite taille de votre appareil photo à côté des gros objectifs de mes confères.
Heureusement que certains grands chefs, qui avaient fait également le déplacement (pas très grand pour deux d’entre eux) pour faire déguster leurs dernières créations, n’ont pas adopté cette même méfiance.
Eux, c’est le partage, l’échange avec la foule qui avait envahi les terrasses de part et d’autre de la salle du restaurant panoramique.
Le point de vue est vraiment unique et on comprend tout l’attrait qu’il peut exercer comme vous pourrez vous en rendre compte sur le cliché ci-contre.
Sur l’une des terrasses, j’ai eu la chance de côtoyer Alain Llorca qui vient de faire une double entrée autour du Cap d’Antibes que ce soit avec le « Café Juana by Llorca » qu’à quelques centaines de mètres aux Belles Rives.
Vous ne pouvez pas le manquer sur ce boulevard Juin, il est en très grandes photos sur la façade de chacun des établissements.
Pour l’occasion, il était là physiquement avec son second Guillaume pour affoler nos papilles.
Tout comme son voisin le jeune chef Nicolas Sale qui vient de prendre les commandes des cuisines des Pêcheurs, secteur gastronomique du nouveau complexe Cap d’Antibes Beach Hôtel et qui n’a pas hésité à déplacer une partie de son équipe pour d’autres saveurs.
Le tout dans une convivialité sans protocole, en toute décontraction et sans compter, ce qui n’est pas si courant dans ce milieu de la grande gastronomie où une carte « Premium » ou « Gold » est plus que conseillée pour satisfaire vos envies.
Merci pour ce pur moment de bonheur.
Il ne faudrait pas oublier les producteurs de la région et ceux des provinces italiennes limitrophes qui n’ont pas hésité à faire des kilomètres pour nous faire déguster ce qu’ils font de mieux.
Tous avaient répondu à la sollicitation de l’auteur car ce livre est vraiment attractif et qu’il a acquis la reconnaissance des professionnels depuis un certain temps.
L’attrait et la reconnaissance, voilà deux atouts que possède ce Guide Gantié que beaucoup de régions nous envient et qui est même considéré par un certain nombre de grandes toques comme une référence dans le secteur gastronomique.
Pas de cotation comme dans un certain guide rouge mais la présence d’un ou plusieurs rameaux d’olivier –symbole de notre culture méditerranéenne pour situer les différents établissements.
Vous n’aurez pas les dernières nouveautés car l’éditeur niçois Rom n’a pas jugé utile de nous fournir un exemplaire de l’édition 2009 pour comparer avec celle de 2008…
Faisons confiance à notre confrère Jacques qui est le seul à proposer une version totalement anglaise dans un ouvrage distinct. Son ouvrage est plus qu’un répertoire d’adresses, c’est un véritable compagnon de route.
